Projets

Projets 2024

1 - Réhabilitation de l'école Vughumirya dont la toiture a été emportée par un vent violent, devis estimé à 11000 €

2 - Construction et équipement de trois salles de classes à Butuhe, devis estimé à 37 009€

3 - Construction de trois salles de classes suite à des besoins urgents, de nombreux élèves en attente d'école. 

Le projet 2022 - 2023 a été réalisé dans sa totalité

Financement et suivi des constructions de :

2 salles de classes supplémentaires à l'école primaire Kangote
1 salle de classe supplémentaire à l'école primaire Katolo
1 salle de classe à l'école Visarawe
2 salles de classes supplémentaires à Kimbulu
Toutes ces écoles primaires ont plus de mille élèves entassés dans des classes dont les effectifs dépassent 50 élèves, les conditions d'enseignement s'en trouvent difficiles. 

L'école primaire Kangote 2009-2022

Du projet à sa réalisation 

Elle est située à quelques km au nord de la ville de Butembo. 

Nous la connaissons bien car entre 2009 et 2012, nous avions financé 5 salles de classes en dur. Tous les villageois, les parents, les grands enfants, très motivés, avaient participé à la construction. Ils ont même détourné une route afin de pouvoir construire sur la partie la plus plane du terrain. Des élèves volontaires ont tamisé le sable pour le crépissage des murs.

2009, nouvelles salles de classes en construction
à l'école Kangote



Les 5 nouvelles salles de classes
construites à Kangote
par la FUB en 2009 - 2011

Depuis 2012 le village a accueilli de nombreuses familles déplacées fuyant les massacres presque journaliers, de la ville de Beni, 50 km plus au nord, d'où la nécessité de créer des salles de classes supplémentaires pour l'accueil de ces jeunes enfants.

Nouvelles réalisations en 2022

Ecole Kangote.
Dans chacune des deux nouvelles salles de classes
73 élèves ont été accueillis dès janvier 2023

Les effectifs sont importants,
il semble urgent de dédoubler ces classes

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L'école primaire 

Mukyambuli à Katolo 2021 - 2023

Du projet à sa réalisation

 Elle est au sud de Butembo, à environ 20 km.
Cette école située au centre de la ville de Musienene a accueilli de nombreux enfants provenant des zones périphériques insécurités par les groupes armés. D'où la nécessité de construire une salle de classe supplémentaire.
Cette nouvelle salle a été terminée en mai 2023 et équipée avec 20 pupitres. Les nouveaux élèves y ont été accueillis le 4 septembre 2023    

La demande provenait du chef de la coordination des enseignements, Patrick Nyandoto, qui relaie les demandes du Comité des parents, du comité des élèves, des enseignants.

2021 - Ecole Mukyambuli/Katolo
Comité des parents

Ecole Mukyambuli/Katolo
Les enseignants

Ecole Mukyambuli/Katolo,
Comité des élèves

Mukyambuli/Katolo, salle de classe

Nouvelle réalisation en février 2023

28 janvier 2023 creusement des tranchées

20 février 2023 - Elévation des murs en briques cuites
Au niveau du linteau, ceinture en béton armé

Début mars 2023
La salle de classe est en phase terminale. 

La nouvelle salle de classe prolonge le bâtiment existant
sur la droite.
Mars 2023, les pupitres sont en cours de construction.

Mais une forte population afflue vers Katolo/Musienene. 

Elle fuit les atrocités des régions de Visarabwe, Kivugha, Malonge, Kasinga.  

Il y a déjà sur peuplement dans les salles de classes avec plus de 70 élèves. La nouvelle salle sera d'un grand secours. Dès que les pupitres serons réalisés. 

L'entrepreneur a laissé dépasser les fers à béton et des briques d'attente pour accrocher une future salle de classe qui pourra aider à dégonfler les effectifs trop importants.

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L'école primaire Kimbulu

            Du projet à sa réalisation

 

Cette école est proche de Lubero au sud de Butembo, 

sur la route de Goma. En décembre 2020 un vent violent avait arraché le toit de trois salles de classes. 

En 2021, la FUB a financé la nouvelle toiture et la construction d'une salle de classe supplémentaire. 

La nouvelle école a donc 4 salles de classes.

 

Mais encore 4 "salles de classes" temporaires fonctionnent dans l'église. Il est donc nécessaire et urgent de donner à ces élèves un bâtiment fonctionnel et digne pour un meilleur enseignement.

Le projet de la FUB est de financer progressivement la construction de trois nouvelles salles de classes afin de pouvoir libérer l'église. 

Deux nouvelles salles ont été terminées en juin 2023 et équipée avec 30 pupitres. Les nouveaux élèves y ont été accueillis le 4 septembre 2023

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Le projet 2020 - 2021

7 salles de classes financées par la FUB 

a été réalisé dans sa totalité : 

Construction de 2 classes supplémentaires à l'école Musimba, une classe supplémentaire à l'école Vulenza, une classe à l'école Kimbulu, 3 classes à l'école Ngaka

 avec une aide du 

Conseil Départemental de l'Essonne

Contexte global 

Depuis plus de dix ans, l’insécurité est grande dans cette région de l’est de la RDC, où des dizaines de bandes armées font régner la terreur, il est dangereux d’aller aux champs qui ne sont plus cultivés, d’où la misère et la famine. 

Pour fuir les massacres, des populations quittent leurs villages à pieds, souvent de nuit et viennent s’installer aux abords des villes. Elles ont tout abandonné habitation, terre, bétail, outils, tout ce qui leur permettait de vivre et elles sont dans la misère. 

Non scolarisés par manque d’écoles, les enfants sont dans les rues, oisifs, en bandes. Ils sont 800 000 errant, pré délinquants dans le diocèse de Butembo. 

Les écoles sont en nombre insuffisant, sur 1 600 000 jeunes d’âge scolaire, seulement 750 000 sont scolarisés. 

Groupe d'enfants en attente d'école

Suite à la carence de l’état, ce sont les familles qui doivent construire les écoles, les équiper les entretenir, payer les enseignants. Actuellement ce n’est plus possible.

Objectifs

Ré-insérer des enfants des rues par l’école avec la construction d’écoles primaires en République Démocratique du Congo « RDC », dans la province du Nord-Kivu.

Transmettre une instruction solide, selon les directives gouvernementales, à très faible coût, accessible aux populations démunies qui vivent dans la misère. 

Présentation et problématique

Suite au manque d'écoles, aux besoins, à l'urgence, à la demande des familles, dans les salles existantes, des effectifs sont de l'ordre de 80 élèves par salle.

Les plus jeunes sont très serrés, 4 à 5 enfants pour un pupitre prévu pour 3 enfants. L’école ne peut en accueillir davantage et toutes les écoles de la zones sont dans le même cas. Conséquence : des centaines d' enfants désireux d’apprendre sont en attente de locaux.

Provisoirement et pour pallier à cette situation dramatique, des enfants des rues sont accueillis dans une école secondaire ou une chapelle beaucoup d'autres "moins chanceux" sont en attente de place.

Tellement heureux de pouvoir aller à l'école !

Bande de jeunes enfants oisifs, vulnérables

L’engrenage dans l’horreur

Livrés à eux-mêmes, ces jeunes vulnérables. Dès l’âge de 3 ou 4 ans ils vont dans les forêts chercher du bois ou remplir d’eau des bidons pour les vendre au marché. Beaucoup commettent des délits de toutes sortes. Parfois ils sont embauchés pour des travaux pénibles et dangereux. 

D’autres, garçons ou filles sont recrutés par des bandes armées. Ainsi, par dizaines, des jeunes oisifs, poussés par la faim sont attirés par les promesses des bandits recruteurs. Ils sont entraînés dans des camps d’où ils ne peuvent s’enfuir, sous peine d’être mutilés, assassinés ou torturés. On les forme à tuer, violer, massacrer, piller, incendier les villages en commençant par leur proche famille et leur village, afin de les mettre dans une situation de non retour. Rares sont ceux qui parviennent à s’enfuir.

Anticiper ce fléau 

L’association « France Université Butembo » en lien direct avec l’évêque du lieu Mgr Sikuli Melchisedech Paluku et l’abbé Patrick Nyandoto, responsable des enseignements diocésains, de Butembo-Beni-Lubero, a financé entre 2007 et 2021 la construction de 36 salles de classe en complément, dans des écoles existantes. 

Car les classes actuelles bien que en très mauvais état, en torchis ou en planches, ou même en bâches, sont surchargées.

Montage général d'un projet

Localisation 

Les salles seront construites à une distance variable de la ville de Butembo, en fonction des besoins les plus importants, sur un terrain vaste et assez horizontal pour installer une construction en dur.

Description, dimensions et matériaux

Chaque salle doit mesurer 7 mètres de large et 8 mètres de long selon les normes officielles, avec une porte et 6 fenêtres. Elle sera longée par une galerie couverte pour protéger le bâtiment et les enfants aux saisons des fortes pluies.

A la base, les murs de fondation seront en moellons liés à l’argile, jointés au ciment. Ainsi les petites secousses sismiques habituelles sont absorbées. 

Le sol sera comblé avec les briques défectueuses qui servent d’isolant. Une chape de béton est coulée dessus.

Les murs en briques cuites pressées sur place, seront montés au dessus des murets de fondations.

Le sous plafond en triplex (matériaux de finition), la toiture en tôle galvanisée. 

Exemple d’école de 5 classes financée par la FUB

Suivi 

Réalisé par Mme Fournier présidente de l’association FUB et par le partenaire local qui supervise le chantier et communique régulièrement à la FUB  les informations et des photos  sur son évolution. 

L’entrepreneur a déjà construit plus de 30 salles de classes dans différentes écoles autour de Butembo, pour le compte de la FUB.

Équipement intérieur des salles 

C'est la contribution des familles en coopération avec des jeunes adolescents en réinsertion dans l’atelier de menuiserie du CEFADES (Centre de formation aux métiers) équipé en machines semi automatiques par la FUB en 2013.

Tous  les six mois, des groupes de jeunes sont en formation dans cet atelier de menuiserie. Ils seront sollicités pour participer à la construction des pupitres. Après leur formation, ils trouvent du travail dans les ateliers locaux. 

Enseignants 

Déjà sur place en attente de travail, ils sont arrivés avec tout le groupe des  populations déplacées. Ce projet leur permet de retrouver un travail rémunéré à la hauteur de leur compétence.

Calendrier 

Le projet démarre dès que les fonds seront attribués et parviennent en RDC. Durée prévue de la construction 6 mois environ en fonction des intempéries et la sécurité locale.

Envoi du financement

La FUB envoie le financement selon le devis de l’entrepreneur. Notre partenaire nous tient informés par des photos sur l’évolution du chantier et sur les contraintes ou ralentissement suite aux pluies.

Une salle de classe coute environ 8100$. Le prix varie selon la difficulté du transport des matériaux, de la saison, du prix d'achat...

Un pupitre pour 3 élèves coute plus ou moins 50$ en fonction du bois choisi. 

L'association France université Butembo a déjà financé et suivi la réalisation de 36 salles de classes autour de la ville de Butembo entre 2007 et 2021.


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Les jardins d'écoliers à Butembo

Nord-Kivu, RDCongo ont commencé en 2018

Un projet innovant  de « France Université Butembo »  (FUB)

APPRENDRE - CULTIVER - se NOURRIR

Lutter contre la faim et la malnutrition

Le matin les enfants qui partent à l’école ont le ventre vide, ils attendent jusqu’au soir le seul repas de la journée composé de haricots et manioc sans fruits ni protéines. 

Le kwashiorkor est le stade sévère de la malnutrition.

Le contexte

Grâce aux pluies fréquentes, à l’altitude variée, à la fertilité des sols, « tout pousse » dans cette région autour de Butembo à cheval sur l’équateur. 

En basse altitude on cultive le riz, les ananas, puis le café robusta et arabica, les plantes maraîchères et fourragères, des céréales, le thé, et le blé à 3000 mètres. 

Ce paradis est en réalité un enfer à cause de l’insécurité grave et permanente.

Pertinence du projet

Depuis une décennie, les carences alimentaires dont souffre la population dans son ensemble et surtout les enfants, sont les conséquences de l’insécurité et de la corruption à grande échelle qui empêchent les paysans d’aller cultiver les parcelles éloignées des grandes cités.

La ville de Butembo avec son million d’habitants s’étend sur huit km de long.

D’où l’idée de rapprocher les cultures des habitations.

Comment ?

En aménageant des potagers sur les terrains autour de écoles !

Où les enfants puissent apprendre à cultiver, encadrés par leurs enseignants et les associations de parents d’élèves, conseillés par des agronomes.

Cour d'école qui peut devenir un grand jardin potager

De 2007 à 2021, la FUB a financé la construction 36 salles de classes, dans des « villages » autour de Butembo. Ces écoles sont implantées sur des terrains assez vastes, et à proximité de villages où l’agriculture est le moyen habituel de subsistance. Ainsi par leur expérience, les  villageois, peuvent participer au projet, conseiller et aider.

Les partenaires

N’ayant pas eu connaissance d’un tel projet à travers le monde, nous avons tenté l’expérience, motivés par l’enthousiasme du responsable diocésain des enseignements primaires et secondaires et de ses adjoints.

Par les projets précédents, nous connaissions le sérieux de ces partenaires. Trois écoles ont été sélectionnées, le projet à été présenté, expliqué à toutes les personnes impliquées. L’organisation et l’encadrement des élèves a été mis en place.

Réalisation du projet

En mars 2018, une centaine de houes ont été achetées à Butembo. Selon les écoles, des parcelles de 200 à 1000 m2 ont été préparées, défrichées. Pendant que en France, l’équipe de la FUB de Cuxac d’Aude par ses relations se voyait offrir 3kg de semences sélectionnées. 

Un voyageur s’est proposé de les acheminer.
Début avril elles étaient remises au responsable du projet, semées en mai et juin en pépinières.

Les premiers semis, juin 2018

Choix des semences

Les semences ont été choisies en fonction des habitudes locales et de l’intérêt alimentaire : 

choux, courges, courgettes, épinards, poivrons, céleri, laitue, tomates, oignons, poireaux, 

betteraves, persil, radis.

Les parcelles sont divisées en zones horizontales 
séparées par des troncs de bananiers

Juillet 2018, les semis lèvent denses, promesses de belles récoltes

Septembre 2018 - Enthousiasme avec les premières récoltes de betteraves

Septembre 2018 - Les courges ne sont pas encore mûres, 
mais la récolte s'annonce belle

Septembre 2018 - Les choux raves sont à point pour être consommés

Septembre 2018 - Les superbes courgettes sont à point pour 
être cueillies et mangées