News


Informations Janvier - Février 2024

Ces derniers mois, à Butembo les constructions ont progressé avec difficultés suite aux évènements climatiques avec de fortes pluies et suite aux incursions de bandes armées. Dans certains secteurs pour accéder aux écoles en constructions il faut payer un "droit de péage" au groupe qui tient la zone. Malgré cela nos partenaires font le nécessaire pour faire aboutir les projets, les écoles sont bien construites et de nombreux enfants y ont été accueillis.  La réhabilitation de l'école Vughumirya est en cours

Informations Eté 2023

A Butembo les constructions progressent normalement : une salle de plus à l'école Katolo, deux de plus à l'école Kimbulu et trois salles à l'école Bukano. Un complément de financement a été envoyé afin que les salles de cours soient prêtes pour la rentrée scolaire en septembre et que les pupitres soient construits pour équiper ces salles.


Informations Février - Mars 2023

L'insécurité ne cesse de croître en Ituri et au Nord-Kivu, à Beni et même au sein de la cité de Butembo. De nombreuses familles fuient leur village, abandonnant tout, essayant de trouver une zone plus sûre. Ces milliers de personnes déplacées déploient une énergie considérable, se remettent à construire leur case avec de la boue, et essaient de revivre. Les constructions de salles de classe sont pour ces populations une bouée de sauvetage. 

Leur plus grand souci est la scolarisation de leurs enfants.

Dans la continuité de ses objectifs de solidarité aux familles et de soutien à l'enseignement, le budget de la FUB pour 2023 prévoit la construction de 6 salles de classes. 

Mais encore une fois un vent violent vient d'emporter la toiture d'une école au village de Vughumirya proche de Musienene sur l'équateur. 
Une centaine d'enfant a perdu son école.
Nous devons de toute urgence financer la remise en état de ce bâtiment avant que les pluies ne détruisent les murs et n'abîment le restant de la construction. 

Le devis de notre entrepreneur habituel pour une salle de classe est de l'ordre de 10 500 €.
Nous comptons sur votre aide

Informations janvier 2023

Chers Amis, Adhérents, Sympathisants

Nouvelles de l'université

La triple mission de l’UCG :

Former des acteurs de développement engagés et au service du monde rural, sa structuration, son développement.

Contribuer à la stabilisation des populations sur leur terre

S’engager dans la recherche-action et l’animation des organisations de base

Etre un foyer de développement au village pour le village et par le village selon l’expression de son fondateur Mgr Emmanuel KATALIKO.


Une excellente nouvelle :

Au regard des services que cette institution rends à la communauté depuis 33 ans, le gouvernement congolais a pris l’option de subventionner l’UCG avec une nouvelle convention entre l’UCG et le ministère de l’ESU.

Cet appui consiste à la prise en charge de la rémunération du personnel académique, scientifique et une partie du personnel administratif. Une aide appréciable pour cette université qui se développait avec peu de moyens financiers, des dons privés, la contribution des étudiants à travers les frais académiques.


Une nouveauté :

Par arrêté ministériel, le 6 février 2023, l’Autorité de Tutelle autorise le fonctionnement d’un « Institut supérieur des Sciences humaines et religieuses ».

Il organise le cycle de Licence et de Maîtrise dans les filières 

- En Sciences de l’Homme (Anthropologie)

- En Sciences Sociales (Sociologie, Médiation des conflits, Famille et communication sociale, Dynamique socio économique des communautés, Sociétés et monde du travail, Urbanisme et développement…)

- En Sciences Religieuses (Pastorale et Catéchèse, Pastorale Sociale, familiale et des jeunes, Ecologie et Bioéthique.


Les effectifs attendus en  cette première année de licence qu’on appelait première année de graduat dans l’ancien système sont importants. L’infrastructure d’accueil s’adapte à cette évolution en particulier avec l’inscription en ligne.


Les inscriptions sont ouvertes aussi pour le troisième cycle (après la Licence et la Maîtrise),  qui permet d’obtenir en deux ans le diplôme d’études approfondies (DEA).

 

Une école doctorale encadre des chercheurs sur place en sciences sociales, politiques et administratives.


Une faculté des sciences polytechniques a été ouverte, les différents ateliers s’équipent progressivement.


Pour rappel, l’Université Catholique du Graben  « UCG », organise 9 facultés : 

- Médecine humaine

- Pharmacie

- Médecine vétérinaire 

- Droit 

- Agronomie 

- Sciences économiques et de gestion

- Sciences sociales, politiques et administratives

- Sciences polytechniques

- Ecole de santé et l’école de criminologie.


Plus d’informations sur le site officiel de l’UCG

https://www.ucgraben.ac.cd/



Informations décembre 2022


Chers Amis, Adhérents, Sympathisants

Nouvelles de l'université

Mettre les bouchées doubles ! C'est ce qu'ont pu réaliser ensemble tous les acteurs de l'université de Butembo cette année 2022. Sous la houlette et la bienveillance du Recteur, tout le corps administratif, les enseignants et les étudiants ont travaillé dur sans prendre de vacances entre l'année académique 2020-2021 qui s'est terminée vers février 2022 après les stages et l'année académique 2021-2022 qui a commencé en mars 2022.

Ainsi l'année académique 2021-2022 s'achève en ce moment avec la collation des grades. Nous n'avons pas encore le résultat des examens de nos boursières. L'année académique 2022-2023 va pouvoir commencer fin janvier 2023 afin de résorber peu à peu l'écart dû aux divers confinements "Covid".


Nouvelles des constructions de classes


En 2022 nous avons pu financer la construction de deux salles de classes à l'école primaire Kangote ainsi que la réalisation des pupitres par les jeunes in réinsertion du CEFADES pour les 90 nouveaux élèves. 


Nouvelles de l'association


Le compte rendu de l'assemblée générale du 22 octobre a été envoyé aux adhérents.

Le rapport d'activité et le rapport financier concernant l'année 2021 ont été votés à l'unanimité. 

Tous les projets prévus ont pu être réalisés en grande partie grâce aux dons de nos adhérents et bienfaiteurs qui sont remerciés chaleureusement. 


Ainsi avec 7 nouvelles classes construites des centaines d'enfants ont pu être scolarisés dans de bonnes conditions. Ils ont écrit pour dire leur sentiment de gratitude, à leur façon : bonheur de pouvoir étudier, organisation par eux-même du nettoyage et de l'entretien des locaux et du matériel. 


Nous partageons leur enthousiasme !




Informations mars 2022


Chers Amis, Adhérents, Sympathisants



Partout dans le monde, l'épidémie du Covid a perturbé le cours de la vie. L'Afrique ne fait pas exception.

Je vous informe sur l'université, le nouveau système LMD et les bourses.

Les cours universitaire ont été décalés suite aux périodes de confinement.

Ainsi l'année académique 2018-2019 qui aurait du se terminer en juillet 2019 s'est terminée en décembre 2019. Nous avions affecté 7 200$ aux boursières, somme qui leur a été attribuée au moment des examens. D'une part certaines auraient pu abandonner, il convenait de ne pas leur attribuer une bourse, d'autre part c'est en fin d'année universitaire que les derniers frais sont les plus difficiles à honorer et que nous aide est la plus nécessaire.

L'année académique 2019-2020 commencée en février 2020 s'est terminée en janvier 2021. Nous avons pu offrir 6 500$ aux boursières.

L'année académique 2020-2021 a commencée en février 2021 et vient tout juste de se terminer. Le financement des bourses est en cours.

L'année académique 2021-2022 n'a pas encore commencé. 
L'université de Butembo UCG s'aligne sur le système LMD comme toutes les universités dans le monde. C'est un nouveau système qui demande d'être expliqué au corps académique, à tous les enseignants, aux étudiants. Il permet  une plus grande facilité pour le passage d'une université à une autre. 
D'où le retard qui vient être pris.

Lorsque les étudiantes ont terminé leurs formations universitaires et ont obtenu leur diplôme de fin d'études, il est difficile de les joindre pour obtenir des informations. Toutes fois certaines ont la gentillesse de nous écrire pour nous informer et témoigner de leur gratitude. C'est un grand plaisir de recevoir de leurs nouvelles.

Nous boursières finalistes en Pharmacie : nous savons que Katungu a terminé ses études de pharmacie et travaille dans une officine dans la même province, au sud de Butembo. Kahambu qui a terminée aussi est mariée et habite Kinshasa. Katungu a trouvé du travail.

Elles ont toutes réussi aux examens et certaines ont terminé leurs cursus. Je vous communiquerai d'autres informations dans les prochains mois.

Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à nos boursières, et pour les dons que vous nous envoyez.

Mylène Fournier




Informations février 2022


Chers Amis, Adhérents, Sympathisants,                                                                                

Le compte-rendu de l'assemblée générale du 9 octobre 2021 a été envoyé aux adhérents. 

Le rapport d'activité et le rapport financier ont été approuvés à l'unanimité.

Quelques point importants : 

Pour mener à bien tous ces projets nous pouvons compter sur le sérieux et la compétence de nos partenaires de Butembo et de l'aide apportée par des personnes qui ont des relations sur terrain.

Le financement des projets représente 90 % des dépenses. Cela est rendu possible grâce au bénévolat car au cours de cette année, la gestion, l'organisation, le suivi des projets, la communication, se chiffrent à 2 500 heures évidement non rémunérées. Les dépenses de communication sont faible car nous comptons sur vous pour informer diffuser, motiver et attirer de nombreux adhérents.

Des personnes motivées seraient les bienvenues pour participer à quelques activités ponctuelles ou rejoindre le Conseil d'administration.

Je vous remercie 
Mylène Fournier.


Informations janvier 2022


Chers Amis, Adhérents sympathisants,

Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2022. 

Qu'elle soit aussi bonne et fructueuse que possible.

Par vos dons, vos conseils, votre participation ou par vos achats, nous avons fait en 2021 le plus beau cadeau que nous puissions faire à des jeunes avides d'apprendre : 

La construction de 7 nouvelles salles de classes et 
32 bourses offertes à des jeunes étudiantes dans le besoin. 

Ce fut une année exceptionnelle car, outre l'aide financière conséquente attribuée par le Conseil départemental de l'Essonne,  vous avez été très généreux. 

N'est - il pas possible de renouveler cet exploit ? Cela dépend de vous.

Rendre possible à cette jeunesse l'accès aux études ou la poursuite vers un diplôme universitaire, ce cadeau que nous avons pu faire doit nous réjouir et sans fausse modestie nous pouvons en être fiers.

Ensemble construisons un monde plus beau, plus solidaire, nous pouvons réellement changer le monde. Ces jeunes sont l'avenir de leur pays, notre avenir.

Protégez-vous, restons en bonne santé, conservez un bon moral, soutenez vos proches.

N.B. Si vous avez une adresse e-mail, vous pouvez nous la communiquer en vue de 5 à 6 messages annuels. Merci.


Informations juin à novembre 2021

Chers Amis, Adhérents sympathisants,

Je vous espère tous en bonne santé. Avec ce retour de l'épidémie, soyez prudents. La vaccination et les gestes barrières sont les meilleurs moyens de vous préserver. 
Vos amis, votre famille et nos amis de Butembo comptent sur vous !

Petit bilan de nos actions de l'année 2021 pour les constructions et équipement des écoles.
L'école Musimba a maintenant 4 salles de classes, équipées en pupitres et les élèves y ont commencé les cours dès le mois d'octobre.


Les deux nouvelles classes accolées aux deux précédentes.
Réception des pupitres devant tous les élèves enthousiasmés.


L'école Ngaka commencée en janvier dernier est construite et équipée avec les pupitres, les tables, armoires et chaises. Elle a été inaugurée le 23 juin en présence d'un représentant de la FUB, dans la joie générale. Les élèves ont pu commencer les cours dès le mois d'octobre.


Ecole Ngaka, jour de fête de l'inauguration.
Villageois, parents, enseignants, élèves rassemblés


Nous remercions le Conseil départemental, l'association Aide au développement et vous tous, qui avez contribué financièrement à la réalisation de ce projet : 3 belles salles de classes.

L'école de Vulenza a pu elle aussi accueillir dès le mois d'octobre des élèves de plus en plus nombreux dans ses 4 salles de classes. Une cinquième est demandée, devant l'afflux de jeunes déplacés qui sont encore dans les rues faute de place. 

L'école Kimbulu qui avait perdu sa toiture un jour de grande tempête, a maintenant un toit tout neuf et bien accroché. Nous avons saisi cette occasion, grâce à vos dons généreux, pour construire une salle de plus en prolongement. 

La joie est immense pour ces familles et leurs enfants qui retrouvent leur école  !
Imaginez leur bonheur après la tempête fatale qui avait emporté le toit en décembre dernier.

Les familles se sont impliquées dans ce projets financièrement et aussi par la construction de nombreux pupitres détruits par l'ouragan. Mais toutes les salles de cette école ne sont pas encore équipées de pupitres et de mobilier.

Nous avons suivi tous ces projets dans leur déroulement, jour après jour, recevant tous les documents et justificatifs demandés et les photos de la progression de chaque chantier. Ce fut un lourd travail mais le gage d'une bonne réalisation.

L'insécurité est toujours présente. Les massacres dans tout l'est et surtout dans la région de Beni, 50 km au nord de Butembo, sont quotidiens. Les familles ne cessent de fuir leurs villages et les zones dangereuses.
Les écoles ne sont toujours pas assez nombreuses pour l'accueil de ces enfants. Leur vie et leur sécurité sont en jeux. 
Nous comptons toujours sur votre aide pour les nouvelles constructions. 

Merci pour votre générosité, vous avez fait des centaines d'enfants heureux.

Nos boursières.

A cause de l'épidémie de Covid et de la période de confinement, l'année universitaire a été perturbée. Ainsi l'année académique 2020-2021 vient à peine de s'achever. Nous n'avons pas encore le résultat définitifs des examens.
Nous attendons les lettres des jeunes filles annonçant, nous l'espérons, leur succès et soit la continuation de leurs études soit, pour certaines, l'obtention du diplôme de fin d étude.
La nouvelle session débutera le 14 décembre.

La Boutique éphémère à Montgeron

Nous remercions Mme Sylvie Carillon, Maire de Montgeron qui a mis à disposition de la FUB, pendant deux mois, une boutique 56 av de la République.

La vitrine de la boutique éphémère FUB


Exposition d'octobre : L'encyclopédie illustrée
"Dessine-moi ton pays" pour collégiens


Intérieur de la boutique FUB


Articles à vendre : vin, herbes pour tisanes, cade anti-mites, bijoux...


Echarpes en soie, bijoux

Exposition de novembre :
Poèmes d'étudiants illustrés par artiste de Butembo.


Samedi 27 novembre : 
dernier jour de cette boutique "éphémère" Venez nous y retrouver : 10h-12h / 14h30-17h

Ensuite, nous vous accueillerons les mercredis de 15h à 17h, 136 av de la République dans un tout petit espace mais vous retrouverez tous les objets et produits, en particulier les décorations de Noël. 

Nouveauté cette année : le sapin mural "écolo"en bambous à décorer en famille (vendu nu) et les bijoux Kovae.

Joyeux Noel et Bonne Année.





Informations février à mai


Chers Amis, Adhérents sympathisants,

 

Pas de nouvelle … bonne nouvelle !

Eh oui, nous avons été si occupés et malgré le Covid, les restrictions de déplacement, les confinements, nous avons travaillé dur pour faire avancer les projets et suivre les réalisations. 

Et les résultats sont là. 

 

L’école de VULENZA



Dès le mois d’octobre 2020, comme prévu les parents des élèves, les enseignants, les villageois de Vulenza participaient à leur projet : l’édification d’une quatrième salle de classe, en continuité des trois précédentes. 

En faisant eux-mêmes les briques, le coût global du projet a diminué. La FUB a complété le financement et le projet a pu se réaliser.



Le pressage des briques a démarré en octobre 2020, suivis du séchage et de la cuisson. Et pendant ce temps les matériaux étaient achetés et stockés.

Ainsi début avril 2021 les travaux de construction ont démarré. 

 

Charles Pataya partenaire sur place du projet et du suivi, le 13 avril :

« Nous avons déjà rassemblé les matériaux et le jeudi de cette semaine les maçons vont commencer le travail. Après la construction de cette salle, seule une classe et le bureau de la directrice pourront rester en planches. Mais vraiment les enfants comme les parents sont très fiers de leur école. Un grand merci pour votre soutien. »

 

Le 15 mai 2021 cette quatrième salle de classe était intégrée aux trois précédentes, le bâtiment prenait une belle allure. Ces salles de classes feront la joie de jeunes élèves impatients d’apprendre.


 

L’école de MUSIMBA



Le village de Musimba est particulièrement affecté par de nombreuses familles qui fuient l’insécurité et s’y installent. Plus de 2000 jeunes sont scolarisés avec des effectifs dépassant les 65 enfants par classe. En 2019 nous avions pu financer la constructions de deux salles de classe. En 2020 nous avons pu envoyer un complément de financement et en décembre 2020 la construction des deux nouvelles salles, à la suite des deux précédentes, était bien avancée.  

En mars, ces deux nouvelles salles construites par notre entrepreneur habituel étaient terminées et les pupitres en cours de fabrication. 

 

Dès la fin du chantier à Musimba, notre entrepreneur a commencé le chantier de Ngaka.




 

L’école NGAKA


Avec l’aide du Conseil Départemental, celle de AAD et vos dons, la construction de trois salles de classes à l’école NGAKA a été menée en lien avec notre partenaire de Butembo et l’entrepreneur.


 Il a fallu d’abord acheter le terrain puis tout s’est enchaîné, depuis la présentation du projet à la population locale, villageois, enseignants, parents et  enfants, le creusement des tranchées pour les fondations, et enfin la pose de la première pierre. 



Commencé en janvier, le bâtiment était terminé et inauguré le 24 juin, sans dépassement du devis initial.

Les pupitres sont en cours de fabrication par les jeunes du CEFADES (centre de formation et d'animation pour un développement solidaire) et avec la participation de la FUB, comme prévu.

 

Ainsi la FUB a pu financer 6 salles de classes qui pourront accueillir environ 300 jeunes enfants qui n’avaient pas eu la chance de pourvoir aller à l’école. Grand merci pour eux.


Poursuivons nos efforts pour ces familles qui son soulagées en ce qui concerne l’instruction de leurs enfants. Avec grand courage elles peuvent concentrer leurs efforts sur tout le reste : la construction d’un habitat sommaire, l’alimentation de chaque jour, la recherche d’une activité lucrative et l’intégration dans leur nouvel environnement. 

 

Nos partenaires nous font part des remerciements des populations, pour les bienfaits que les membres de la FUB leur apportent, de si loin et sans les connaître. 

Ils en sont surpris et leur reconnaissance est sans limite.



  


Informations, voeux - Janvier 2021


Cher Amis, Adhérents, Sympathisants,


Je vous remercie pour les bons vœux chaleureux que vous nous avez envoyés.

A notre tour, nous souhaitons à chacun de vous et pour vos familles, une bonne année 2021

Certes, nous avons peiné, assumé bien des difficultés et des tristesses, mais les vaccins arrivent et nous sommes en vie. N’est-ce pas ce qui compte le plus ?


Le masque, les distanciations sont encore indispensables, mais mesurons nos chances. Pouvoir se déplacer, faire nos achats essentiels, et conserver le lien avec nos proches. Grâce aux moyens techniques, téléphone, mails, messages, réseaux sociaux, WhatsApp, Zoom et autres, et aux rencontres. Imagination, solidarité, créativité, entre aide inter-génération sont sortis des placards ! Les jeunes aident les plus âgés ou ceux qui ne sont plus dans la course et pour lesquels internet pose bien des problèmes. Donc espoir, joie, paix, amitiés pour la nouvelle année.


Je vous transmets les vœux de Mgr Sikuli Melchisédech, évêque de Butembo (26/12/2020) 

« Merci pour les Voeux de Noël et vos prières grâce auxquelles nous
avons pu célébrer partout dans le diocèse, en dépit d'une alerte donnée
la veille d'une possible attaque des islamistes de lieux de culte.
Nous espérons que la situation ne va pas empirer jusqu'à ce niveau.
Heureuse Année 2021 à tous nos amis de la FUB et Bon Dimanche de la
Sainte Famille. »
Mgr Sikuli


Nouvelles de Butembo

Le 8 décembre, un vent violent a emporté la toiture de l’école Kimbulu pendant que 193 enfants étaient en classe.

La totalité de la toiture a été emportée, des pupitres ont été projetés, des enfants blessés. La population s’est rendue à l’école pour secourir les blessés, réconforter les enfants et les enseignants, constater les dégâts.


En vue de la reconstruction, le jour même, une collecte locale a commencé. La population étant dans une pauvreté extrême, seulement quelques dizaines de dollars ont été collectés.

La FUB souhaite contribuer au financement des travaux. A notre demande, l’entrepreneur habituel de la FUB s’est rendu sur place. Le devis pour la réfection de la toiture des 3 salles de classes, est de l’ordre de 8000€. C’est une somme modeste compte tenu des dimensions du bâtiment de 24 mètres de long et 7 de large.


Un appel à dons est lancé pour participer à la reconstruction afin que les élèves, après ce traumatisme puissent retourner la plus rapidement possible en classe.

Je sais que nous pouvons compter sur vous. 

Pour tout don vous recevrez un reçu en vue de la déduction fiscale de 66% dans les conditions prévues par la loi 


De bonnes nouvelles

Le projet de la FUB présenté au Conseil départemental a été accepté, un financement de 10 000€ a été accordé.


Le montant total du projet est 36142 €. Nous avons déjà reçu des dons importants qui laissent bon espoir sur la réalisation.

Il s’agit de la construction de trois salles de classes supplémentaires et de l’équipement intérieur, à l’école Ngaka. Cette école est à 35 km à l’est de Butembo.

Actuellement elle est en pisé et comporte 404 élèves répartis en 6 classes (effectif moyen 67 élèves par classes). Un nombre important d’élèves sont en attente d’inscription.


Informations locales 

Accueil à Montgeron 136 v de la République  uniquement sur rendez-vous,  tél 07 81 29 95 73

avec masque et distance les jeudis entre 15 h et 17 h

 

Vin des Corbières, nouvel arrivage, Belle cuvée 2019 : Rouge 14°5, Rosé 13°5, Blanc 14° 

Le prix de 31 € le carton de 6 bouteilles est maintenu pour les prochains mois.

Thym,  Romarin, Buis sauvages des Garrigues,  en branches ou en feuilles, non pollué. 

Pensez aux tisanes : laurier, cynorhodon, queues de cerises, millepertuis, menthe poivrée…


Vous trouverez aussi les mitaines, bonnets, écharpes, boucles d’oreilles, pochettes, cade antimite, cadeaux pour enfants, tous les articles qui sont sur le site http://fubfrance.blogspot.fr


Paiement en espèces, par chèques ou virement à 

Association France Université Butembo (FUB) 

136 ave de la République, 91230 Montgeron France 

IBAN : FR76 1027 8060 9800 0368 2824 189 BIC : CMCIFR2A



Informations Novembre / Décembre 2020

Insertion de jeunes vulnérables 

et ex-combattants

 


Chers Amis, Adhérents, Sympathisants,


Comme moi, vous êtes submergé par des demandes de don en cette période. L’association France Université Butembo (FUB) fonctionne uniquement avec des bénévoles, utilise moins de 1% de son budget pour la communication et se contente de vous informer sur ses actions. 

Depuis plus de dix ans, des drames quotidiens dont sont victimes aussi bien des bébés, des enfants, des jeunes, des adultes, ont lieu dans l’est de la RDCongo, les médias en parlent rarement. C’est pourquoi nous nous faisons l’écho des « sans voix ».


Par respect pour les personnes victimes de ces drames, nous ne diffusons pas de photos, nous ne cherchons pas à vous émouvoir. Mais avec la FUB vous pouvez œuvrer de façon constructive et être informé régulièrement. 


La formation de jeunes en vue de leur réinsertion par les écoles et dans des centres comme le CEFADES* en sont des exemples concrets auxquels la FUB participe.


Les ex-combattants sont mêlés aux adultes dans les cycles de formation et de réinsertion et aux autres enfants dans les écoles, afin de ne pas les stigmatiser et de les intégrer au mieux.


Ce document fait suite à celui de juillet-Août sur le « Phénomène » et à celui de septembre sur les actions de prévention et de réinsertion des enfants soldats à mener. 


* CEFADES : Centre de Formation et d’Animation pour un Développement Solidaire 

* Dans le périmètre de nos actions autour de Butembo,  les écoles primaires et secondaires, protestantes, privées, catholiques, non conventionnées, adventistes, islamistes, pentecôtistes… sont au nombre de 3 364 et scolarisent environ 1 million d’élèves. 




A - Le CEFADES a été créé, entre 1996 et 2003 

en lien direct avec l’université pour

- expérimenter, former et échanger avec le milieu paysan 

- proposer des stages pour les étudiants de l’Université

- former des jeunes et adultes oisifs sans formation


1 – Formations, stages, accompagnement des jeunes pendant et après les formations.

Le Cefades propose des formations courtes qui conduisent à un métier, aux jeunes des rues et aux ex-combattants. Avec formateurs, psychologues, familles, artisans de la place, tout le secteur associatif, il parvient à la réinsertion de presque tous les jeunes ainsi formés, soit 8 par session et par secteur.


Le suivi : tous les stagiaires bénéficient d’un accompagnement psycho-médico-social pendant la période de formation au centre. Ils partagent avec leurs formateurs un repas modeste au milieu de la journée. Alors que la plupart des étudiants et habitants du lieu ne se nourrissent que le soir. Chaque atelier dispose des matériels pédagogiques et techniques. Chaque stagiaire dispose d’un kit minimum - outillage de base - pour un bon déroulement de la formation. Tous les stagiaires suivent des modules transversaux (sur la transformation des produits agricoles, sur la convention relative aux droits de l’enfant, sur le VIH/Sida, l’éducation à la citoyenneté et l’alphabétisation fonctionnelle pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être à l’école).


A la fin du stage chaque stagiaire passe devant un jury pour la vérification de ses connaissances, le jury lui délivre alors un certificat de participation.


Après la formation, si le jeune formé ne trouve pas directement un emploi, le centre organise des coopératives dans chaque filière et chaque coopérative reçoit un kit - outillage de base - de démarrage remboursable après une année et bénéficie aussi d’une exonération d’une année accordée par les autorités administratives de la place.


3 - La FUB a participé à plusieurs projets de 1997 à 2015, par des financements (pisciculture, mielerie, élevages de poules pondeuses, poulets de chair, ovins, porcins, reboisement) et par des équipements envoyés par les conteneurs (ouvrages de base, machines de menuiserie, machines à coudre, matériel de cuisine, de coiffure, outils d’atelier, de reliure…).  

Ces formations ont été appréciées, le milieu économique bénéficiant ainsi de nouvelles compétences. 


4 - Exemple concret : participation de FUB à la pisciculture par un financement 

Sur le terrain du Cefades, entre deux collines où coulait un petit ruisseau, des jeunes encadrés ont creusé 30 bassins les uns sous les autres et 15 autres bassins entre deux autres collines proches. L’eau se déversant directement de bassin en bassin, jusqu’au bas des deux collines où ils se rejoignaient dans un étang. Ceci, avec des outils rudimentaires, accessibles à tous : pioche, masse pour tasser. Les 45 bassins ont été alevinés, les poissons ont grossi et se sont multipliés jusqu’à produire des alevins.

Ces travailleurs ont reçu un petit salaire. Après cette formation, ils ont pu proposer leurs services à des groupements de paysans pour installer des bassins piscicoles dans la région qui ne manque ni de collines ni de sources.

Le Cefades a pu fournir des alevins aux groupements de paysans qui ont creusé des bassins du même type. Ces poissons « tilapias », améliorent l’alimentation des paysans… et certains repas à l’université !


Conclusion  

Les difficultés sont surtout d’ordre financier. Plusieurs ONG participaient pour rémunérer le personnel d’encadrement, nourrir ces travailleurs, leur donner un salaire même faible, pour éviter l’abandon, leur fournir les outils de base. Suite à l’insécurité grandissante, elles ont dû partir. 

Il est capital aussi de renouer les liens sociaux avec le quartier, la famille et valoriser la personne formée afin qu’elle ne retombe pas dans les anciennes habitudes. 

Mais globalement ces formations ont du succès car les jeunes qui en sortent trouvent du travail, c’est la meilleure publicité !


La FUB continue de soutenir les formations en menuiserie 

avec la fabrication des pupitres 

pour les écoles nouvellement construites.




B – Les formations par les écoles 2000 à 2020


Les écoles ont pour but l’instruction, la formation et l’adaptation dans le milieu social et économique, le développement, le maintien du lien familial. Elles jouent le rôle de prévention en ce qui concerne les enfants des rues oisifs et vulnérables, et aussi un rôle de réinsertion en ce qui concerne les plus jeunes ex-combattants. Les premiers pas sont l’alphabétisation. 


1 - Par les constructions de salles de classes, la FUB participe directement à la scolarisation des enfants des rues et ex-combattants puisque le nombre d’écoles est notoirement insuffisant pour scolariser tous les jeunes de la région. Sur 1 600 000 jeunes entre 8 et 17 ans, seulement 750 000 trouvent une place dans une école. Et beaucoup de classes ont des effectifs dépassant largement 50 élèves. Les plus jeunes ex-combattants qui le souhaitent y sont admis, mêlés aux autres, c’est une chance qu’ils peuvent saisir.


Entre 2000 et 2020, la FUB a financé la construction de 31 salles de classes en dur.


2 – Les Formations dans des écoles

Chaque école secondaire a en plus de l’enseignement classique, des options à proposer en vue du diplôme d’état (notre Bac). Ainsi chaque établissement propose des formations : en hôtellerie, coupe/couture, agriculture, apiculture, petits élevages, menuiserie, production biologie, exploitation forestière…

Ces formations coûtent cher, ont besoin de financement, de matériel et de documentation. 


Entre 2001 et 2006, la FUB a contribué financièrement et par des équipements à 26 formations

 

Le corps enseignant, les élèves, et leurs parents, les villageois, le comité des parents, se sont impliqués dans ces projets…Ainsi tous les jeunes sont sur le même pied d’égalité, qu’ils aient des parents ou pas, qu’ils viennent de la rue ou qu’ils soient des ex-combattants.

En fin d’études secondaires, tous ces jeunes ont acquis la formation de leur choix qui peut les aider à s’intégrer dans la vie économique locale. Ceux qui ont réussi au diplôme d’Etat peuvent continuer des études supérieures.


3 - Quelques exemples de formations réalisés entre 2001 et 2006, avec l’aide de la FUB


Une école avait besoin de locaux, elle a fabriqué 150 000 briques, en a utilisé une partie, a vendu le surplus. Une presse a pu être achetée. 

Tous les élèves ont appris les rudiments de la construction : malaxer, presser, monter un séchoir, installer un four de cuisson, cuire les briques, voir les terrassements, la disposition des fondations, comment on monte les murs.


Une école cultivait des tournesols et autres céréales sur un terrain de 6 hectares et dispensait aussi des formations en mécanique, maçonnerie et électricité. 

Pour broyer les céréales en vue de vendre la farine, un produit « transformé », ils ont appris à construire un moulin, un broyeur, à commercialiser localement leur production. Le moteur a été acheté, l’électricité étant produite sur place.  

Se joignant aux formateurs, tout le village a participé apportant le savoir-faire des paysans qui s’en trouvaient valorisés. Le lien social s’en est trouvé renforcé.


Une école, située en altitude, dispensait des formations de culture et d’élevage de moutons, cultivait la pomme de terre « cruza » sur 5,5 h et élevait des moutons. 

Outre l’apprentissage du métier de berger, le soin des animaux, les élèves ont construit la bergerie. Ils ont pu acheter une houe par élève pour le travail de la terre.


Une école en bordure de forêt dispensait un enseignement en menuiserie. Elle disposait d’un hangar et de gros matériel en vue d’exploiter une parcelle forestière. 

Les élèves ont appris à fabriquer de belles planches, et des meubles en vue de les vendre. Le financement accordé a permis d’acheter le matériel indispensable pour l’enseignement des élèves et la fabrication de meubles.


Une école avec option agricole et vétérinaire disposait d’un terrain de 224 ha dans une vallée luxuriante à proximité de Butembo et de formateurs : 6 vétérinaires, 3 assistants, 2 ingénieurs agronomes et 9 techniciens. 

Le but éducatif était d’installer des ruches, d’organiser un terrain de détente, de vulgariser l'apiculture. Avec le financement de la FUB, des ruches adaptées ont été achetées, des plantes mellifères installées, des essaims sauvages récupérés. La production de miel s’est révélée intéressante, bénéfique pour la population et source de revenu pour l’école et l’autofinancement.

Il en fut de même pour les écoles qui proposaient les formations en confection de vêtements, production de jus d’ananas, culture maraîchère, élevage de lapins, de poules, de céréales, de chèvres, l’installation d’une pêcherie.


4 - Conclusion

    Il a fallu faire face à de gros problèmes, des difficultés de fonctionnement, vol de bétail, épidémie de la peste porcine africaine, de la grippe aviaire. Bien que certains projets n’aient pu fonctionner qu’un temps limité, ils ont permis la formation et l’intégration de centaines de jeunes. D’autres fonctionnent toujours : l’élevage de petit bétail, l’apiculture, des céréales et leur transformation en farine…

    Les retombées vont bien au-delà des personnes directement concernées. Les jeunes préfèrent rester au pays, la population garde espoir et avec notre appui, reste confiante dans l’avenir. 



C - Réalisations récentes et projets


Les jardins potagers initiés dans cinq écoles depuis 2018 fonctionnent

Dès 2018, en concertation avec les responsables des enseignements diocésains, la FUB a lancé les jardins potagers dans 5 écoles entourées de terres fertiles, pour « apprendre, cultiver, se nourrir ». Ce qui avait l’avantage d’éviter un long déplacement en période d’insécurité. Ce projet fonctionne bien. Plus de détails sur le site


La fabrication de jus de fruits et légumes depuis 2018

L’institut Vulema dénommé « Aude et Olivia de Prelle » en remerciement aux auteurs du livre « Dessine-moi ton pays » dont la vente a permis de financer trois salles de classes, a une formation de biologie. C’est dans le cadre de ce petit laboratoire que sont produits et commercialisés le jus de mangue « Olivia » et des jus de légumes. 


2020

deux nouvelles classes sont en construction à Musimba.  Elles s’ajouteront aux deux précédentes construites en juin 2019.

- 45 000 briques sont en cours de pressage en vue d’une 5 ème classe à Vulenza.

2021 
- deux autres salles sont prévues sur un site non encore défini.



D - Nouvelles de France et de Butembo 


Le 8 décembre une tornade a emporté le toit d’une école de 4 salles de classes à Kimbulu, à 35 km au sud de Butembo. Les enfants étaient en cours. Peu d’entre eux ont été blessés gravement mais tous sont traumatisés. Il faut de toute urgence refaire charpente toiture et plafond intérieur. Cette école avait été construite par les missions vers 1952.


Vous pouvez contribuer à l’aide urgente que nous apporterons, en complément de la participation des villageois, afin que les enfants puissent retrouver leur école le plus rapidement possible.


Les massacres quasi quotidiens dénoncés sans cesse par les évêques du lieu et de la région persistent dans la région de Beni à 50 km au nord de Butembo


Notre dossier de demande de subvention au Conseil départemental a été retenu, nous toucherons mille euros pour l’aide au fonctionnement et 9000€ pour contribuer aux constructions et aux équipements intérieurs de 3 salles. Le montant du projet pour les constructions s’élève à 36 142€. En contrepartie nous nous sommes engagés faire connaître la participation financière du Conseil Départemental en utilisant une somme affectée à des actions, évènements, exposition-s, ici et à Butembo.


Au nom de tous les membres du conseil 

et de nos partenaires de Butembo, 

je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël 

et je vous adresse mes meilleurs vœux pour l’an 2021.


En famille et avec des amis, n’oubliez pas les gestes barrière, ne relâchez pas les bonnes habitudes.  Le covid est toujours présent, protégez-vous.


                                                             


Informations Octobre 2020


Compte rendu abrégé de l’Assemblée générale du 10 octobre 2020

 

Sur 120 adhérents, 79 personnes étaient présentes ou représentées


La Présidente donne des nouvelles de Butembo et de la région, et présente le rapport d’activité. 

La plupart des manifestations et brocantes ont dû être annulées. L’équipe de l’Aude avec 22 adhérents, a pu réaliser plusieurs ventes et vide-greniers dont les bénéfices contribuent de façon significative aux recettes de la FUB.

Tous les articles en vente sur le site http://www.fubfrance.blogspot.com se trouvent aussi à l’accueil de Montgeron le jeudi après-midi - tél pour r-v : 07 81 29 95 73 - et à Cuxac d’Aude - tél pour r-v : 06 84 24 62 48.

Le vin des Corbières rouge, blanc, rosé, est toujours apprécié. On le trouve à Montgeron à l’accueil, ainsi qu’à Cuxac d’Aude et dans le Périgord www.ferme-du-moulin-haut.fr 


Communication et recherche de financement

Depuis décembre 2019 et presque mensuellement nous avons informé les adhérents directement ou via le site web, mis à jour régulièrement. Nous avons aussi un compte Facebook.


Plusieurs dossiers de demande de financement ont été envoyés, d’autres sont en cours. Nous en espérons des retombées pour nos projets, les constructions de salles de classes et pour les bourses d’étudiantes.

Les échanges et réponses aux questions ont apporté toutes les clarifications nécessaires.

Le rapport d’activités a été approuvé à l’unanimité


Rapport financier - les adhérents peuvent consulter les comptes détaillés à l’accueil sur demande.

Comptes de l’exercice 2019

La projection sur écran des tableaux des comptes et du budget a facilité le suivi.

Les recettes diminuent d’où la nécessité de trouver des financements et d’attirer de nouveaux adhérents pour maintenir nos actions : constructions de 2 à 3 classes chaque année et les bourses pour une trentaine d’étudiantes.


Le Budget prévisionnel 2020 

Nous avions prévu le financement pour la construction de trois salles de classes et l’aide à 32 étudiantes boursières. Compte tenu du bilan financier à ce jour, nous ne pourrons financer que 2 salles de classes et l’aide aux boursières pourrait être en diminution. 

Le rapport financier a été approuvé à l’unanimité


Election du conseil 

Le Conseil d’administration est composé de 7 membres : Mylène Fournier, Elisabeth Duclos, Dominique Barreau, Serge Gau, Colette Vexenat, Pierre Lavagne, Jean-Claude Fournier.

Les membres sortants sont réélus à l’unanimité. 

Trois sièges restent vacants. Pour candidater, envoyer une lettre de motivation à un membre du conseil.


Nos projets et actions : attirer de nouveaux adhérents, organiser des expositions, des manifestations et des ventes, chercher des financements pour maintenir nos actions. 

Chaque adhérent est invité à faire connaître l’association autour de lui et à en faire la promotion en faisant découvrir les buts, les actions et ses objectifs. 


La solidité et l’efficacité de l’association qui fonctionne depuis 30 ans uniquement avec des bénévoles, ses frais généraux qui ne dépassent pas 10% du budget, sa lutte continuelle pour la promotion des femmes, le soutien à l’enseignement de tous niveaux, la solidarité, le lien personnel entretenu avec les adhérents et les liens constants avec les partenaires du sud, sont des particularités qui se trouvent rarement ailleurs.

Toutes les idées et les aides sont les bienvenues.

        Fin de l’assemblée générale à 16h45

 


Informations Septembre 2020

 Chers Amis, adhérents, sympathisants                                            

 Vous n’êtes pas tous partis « en vacances » ou pour certains, déjà revenus, toujours avec de grandes précautions, et souvent sans approcher nos familles. C’est une période difficile que nous traversons. Mais la solidarité s’est révélée entre voisins, entre amis un peu oubliés, des jeunes se sont rapprochés des anciens, la créativité a surgi avec de nombreuses initiatives. 

Regardons le bon côté de la vie et trouvons notre bonheur par nos actions en faveur des oubliés, proches ou lointains.

 Après le premier document avec les informations sur les raisons qui amènent des enfants à intégrer des milices, voyons, avec ce second document,  le long processus qui conduit à les récupérer physiquement et psychologiquement. 

Si vous n’avez pas reçu le document envoyé en juillet-août, nous pouvons vous le renvoyer car celui-ci est la suite.

 Le droit des enfants est une convention internationale (CIDE) ratifiée par 196 pays membres de l’ONU en 1989, mais pas toujours appliquée 

L'enfant, défini comme tout être humain âgé de moins de 18 ans, a le droit au maintien d’un lien avec ses parents biologiques, à son identité humaine, à la satisfaction de ses besoins alimentaires fondamentaux, à une instruction financée par l’État, à des soins de santé, et à des lois pénales adaptées à son âge et à son développement. Donc, d'être protégé, nourri, soigné, éduqué, de s'exprimer, d'avoir des loisirs…

II – Que faire, comment faire en vue de la réinsertion des enfants soldats

 Recherche de solutions en vue de la démobilisation et de la démilitarisation

 Le recrutement d’enfants est lié aux conflits armés, les milices ayant besoin de se reconstituer continuellement. Il était donc nécessaire de mener plusieurs actions simultanément : pacifier les régions les plus concernées, en particulier l’est de la RDC, récupérer ces enfants combattants organiser la réinsertion des enfants et aussi des miliciens !

 Survol historique : de la recherche de solutions à la démobilisation

 Dès janvier 1999, la Société civile organisée en réseaux s’est fortement impliquée pour rechercher des solutions au problème des enfants soldats, avec l’aide d’organismes internationaux, et d’institutions locales. D’un petit groupe de réflexion qui se réunissait à Kinshasa sous l’égide de l’UNICEF, est né le Groupe d’Action pour la Démobilisation et la Réinsertion des Enfants Soldats (GADERES) et un séminaire « Information et formation sur la démobilisation et la réinsertion des enfants soldats » à Kinshasa en juin 1999. 

Une campagne de lobbying, et les recommandations à la suite d’un forum international sur la question des enfants soldats du 6 au 10 décembre 1999, ont poussé le gouvernement de Monsieur Laurent-Désiré Kabila à reconnaître la présence des enfants dans les rangs des Forces Armées Congolaise (FAC) et aussi à s’impliquer dans le processus de leur démilitarisation ce qui a abouti au Décret-loi n°066/2000 du juin 2000, véritable point de départ du programme national de désarmement, démobilisation, réinsertion «PNDDR»

Le 9 juin 2000, Laurent-Désiré Kabila, président de la République, autorise la création du Bureau national de démobilisation et de réinsertion en vue de la démobilisation et de la réinsertion des groupes vulnérables présents au sein des forces combattantes, en RDC. 

Durant les trois années suivantes, ont suivi des instruments juridiques, des campagnes d’information et de sensibilisation y compris au sein de l’armée nationale (FAC), des plans stratégiques de libération et des vagues de libération de démobilisation et de réinsertion d’enfants soldats dans plusieurs régions de la RDC. Ainsi que de nombreux programmes de désarmement, de démobilisation (des groupes armés), un comité de gestion des fonds, une structure militaire d’intégration. 

Dès 2001, des dizaines d’enfants ont été démobilisés par les forces armées nationales et la MONUSCO en collaboration avec les ONG locales et internationales.

 Accords avec des miliciens, leur intégration dans l’armée nationale (FAC) 2001- 2009

 Le programme AMANI (en marge des accords de Goma, janvier 2008), destiné à la démobilisation et réinsertion de miliciens est arrivé à sa fin le 8 juin 2009. Il concernait les miliciens appartenant aux 22 groupes armés du Nord et du Sud Kivu ayant signé l’accord. 

 Faible bilan : seulement 3 200 ex-combattants se sont démobilisé sur 28 375 déclarés tout au long du processus. De plus la plupart des milices n’ont pas respecté ces accords, se sont reconstituées et ont continué leurs exactions. Un certain nombre de miliciens ont été intégrés à l’armée nationale.


 Quelles actions faut-il mener vis-à-vis des enfants ? 

-       Se rapprocher des milices en vue d’identifier ces enfants et de tenter de les récupérer

-       Faciliter leur retour à la vie civile, les protéger de façon durable, les réinsérer dans la communauté 

-       Développer des stratégies particulières à la réinsertion des filles

-       Prévenir l’enrôlement infantile et promouvoir un cadre légal pour le respect des droits de l’enfant


Quelles conditions sont nécessaires ?

-       La démilitarisation sans condition, une justice civile avec assistance judiciaire

-       La discrétion sur leur lieu d’accueil dans les familles et mixité avec d’autres jeunes pour éviter la stigmatisation

-       La confidentialité des dossiers, la non-discrimination un esprit de solidarité avec implication de toute la communauté

 

Conclusion : prévention autant que réinsertion

La Société civile a un rôle crucial à jouer en vue de la prévention et de la protection de l’enfance en général. Il est extrêmement difficile de réintégrer les ex-combattants, il faut donc agir aussi préventivement vis-à-vis des enfants vulnérables, oisifs, orphelins, et enfants des rues.

La société civile est appuyée par des ONG locales, l’université catholique, le CEFADES, la Caritas diocésaine, la CAUB, et par des ONG internationales Amnesty international, UNICEF, Volontariat au service de l'Enfance et de la Santé (BVES), Let’s protect children (LPC). 

Malheureusement depuis quelques années, suite au virus Ebola, à la trop grande insécurité dans l’est de la RDC, puis au covid-19, les grandes Ong se sont retirées. N’ayant plus leur appui humain, technique, financier, les Ong locales ont été dans l’impossibilité de poursuivre les actions de réinsertion en cours.

Nous verrons le mois prochain les réalisations actuelles de moindre envergure, auxquelles, grâce à vous, la FUB participe à la hauteur de ses moyens.

 Sources : Jean-Bosco Kakule Matumo, Kakule Kahisiryo, Cefades, Convention internationale des droits des enfants

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Vous habitez Montgeron ou à proximité, nouvel accueil 136 av de la République, pavillon à gauche dans la cour, les jeudis entre 15h et 17h30 (hors vacances scolaires) 

 

Vous pourrez vous informer, déposer votre cotisation ou le pouvoir pour l’AG, acheter vin, herbes aromatiques des garrigues de Montpellier pour sauces et tisanes (thym, mélisse, romarin, laurier-sauce, menthe poivrée, millepertuis, cynorrhodon, buis, serpolet, fenouil), thé de Goma, Masques, porte-clefs à vos initiales, cade antimite. 

Envoi postal possible sauf le vin, frais 2€ ou 4€ selon le poids.

 

Informations - Questions - Contact tél : 07 81 29 95 73  

Pour le sud de la France tél Colette : 06 84 24 62 48 

e-mail : fubfrance@gmail.com  -  www.fubfrance.blogspot.fr 

courrier : 136 av de la République 91230 Montgeron 

 

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* Faire un don : par chèque à FUB, 136 av de la République, 91230 Montgeron - France

 

par virement à     « Association France Université Butembo »

                            136 av de la République, 91230 Montgeron France

                             IBAN : FR76 1027 8060 9800 0368 2824 189

                             BIC : CMCIFR2A

 

Tout don vous donne droit à un reçu pour déduction fiscale de 66% dans les conditions prévues par la loi

 

Vous avez offert une bourse : une fille pourra étudier un an sans trop de souci financier.
Vous avez fait un don pour les salles de classe : des jeunes auront une place dans une école et seront scolarisés. 

 

Recevez nos plus vifs remerciements pour votre implication. Vous recevrez le reçu vers mars 2021



 

Informations Juillet-Août

 

Les enfants soldats, enfants vulnérables, enfants des rues dans la région de Butembo

 

Chers Amis, adhérents, sympathisants                                            

Nous sommes tous bien soulagés d’être libérés mais continuons de prendre toutes les précautions nécessaires car le virus circule encore. 

A tous ceux qui ont peiné, perdu un être cher, ou qui ont été affectés par la maladie, j’adresse, avec toute l’équipe de la FUB, mes sentiments de condoléances et de cordiale sympathie.

En quoi la FUB est concernée par le phénomène des enfants soldats ? 

Depuis 2013 nous participons pour une très petite part, faute de financement, à la réintégration de quelques-uns. C’est tout le processus que je vous propose de découvrir.

En trois parties je vous informe sur le phénomène des enfants soldats en RDC et dans la région de Butembo, sur les actions de réinsertion de ces ex-combattants, et sur les actions de France Université Butembo aux côtés du CEFADES avec les ateliers de menuiserie, cuisine, coupe, coiffure, et les constructions d’écoles.

I - Le phénomène

II - Les actions de réinsertion

III - Actions de la FUB aux côtés du CEFADES (Centre de formation et d’animation pour un développement solidaire)

 

I - Le Phénomène

 

C’est à partir de 1997-1998 que le phénomène d’enfants recrutés en RDC par les milices s’est accentué. On estime qu’ils étaient 30 000 à cette époque en RDCongo. 

Tout au long de la progression des troupes de Laurent-Désiré Kabila parti du sud-est pour rejoindre Kinshasa, des enfants ont été incorporés aux troupes et aux multiples milices qui se sont créées par la suite. Mais ce phénomène existait dans tout le pays et dans beaucoup de pays du monde où sévissent la guerre, l’insécurité et la pauvreté.

 Il faut ajouter en ce qui concerne la RDC, l’immensité des richesses qui attise les convoitises des sociétés internationales et de leurs intermédiaires locaux, et par là les armes et des milices incontrôlées dans ce vaste pays, plus de 4 fois la France en superficie et sans voies de communication.

Les enfants soldats sont des garçons et des filles entre 8 et 17 ans. Les filles sont utilisées pour les services divers y compris sexuels. Quelques jeunes garçons sont affectés aussi à des services. Dans des camps, ils sont soumis à une forte discipline et contraints à des atrocités afin de « les former » puis ils sont intégrés aux milices et deviennent combattants. 

 

Comment sont-ils recrutés 

- Soit les milices recrutent de force ou volent des enfants, adolescents et adultes dans les écoles, les villages. 

- Soit les miliciens vont dans les rues au contact des enfants oisifs en leur faisant miroiter une bonne paye, des vêtements, une arme. Promesse de tout ce qui peut se traduire par éducation, emploi, richesse. Ce qui, de toute évidence est très attractif lorsqu’on vit dans la misère, l’inculture, la faim. 

- Soit ce sont des familles poussées par la misère, qui incitent leurs enfants à rejoindre une milice afin de survivre.

- Soit ce sont des enfants ou des jeunes qui n’ont pas pu suivre un parcours scolaire faute d’argent, qui sont sans formation et sans avenir et qui pensent trouver une solution en s’engageant dans les armes. 

- Soit pour des raison patriotiques : pour défendre le pays contre les envahisseurs (Rwandais, ougandais) 

- Soit pour venger leur famille suite à des conflits terriens,

- Soit pour intimider les adultes et montrer leur force.


Qu’est-ce qui pousse les enfants dans les rues ?


Causes profondes 

Sur le plan politique : la mauvaise gouvernance, la guerre et les multiples conséquences. 

Sur le plan économique : le chômage de la majorité des parents ou leur trop faible revenu. 

Sur le plan socio-culturel :

* l’irresponsabilité des parents ; le manque de planification familiale ;

* les conflits familiaux ; dislocation des familles ; divorce des parents ; décès d’un ou des deux parents ; remariage et enfants nés hors mariage

* l’agressivité des parents, maltraitance des enfants et insuffisance alimentaire

* les déceptions, traumatismes, révolte des enfants contre les parents, délinquance des enfants 

* l’abandon de la scolarité 

 

Autres causes
La violation des droits des enfants par les parents et par l’état. L’école est théoriquement gratuite dans le primaire. Encore faudrait-il qu’il y ait des écoles, que les enseignants soient payés, que les écoles soient équipées, qu’il y ait des fournitures scolaires. Ce qui est loin d’être le cas.
Les déplacements massifs des populations suite aux irruptions de bandes armées

 

Région de Butembo : la zone d’intervention de la FUB

En 2019-2020, les enfants soldats seraient entre 1000 et 2000, dans la région de Butembo.

Cette région est une partie de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, frontalière de l’Ouganda. Sa population est de 4,5 millions de personnes et sa superficie de 45 000 km2.  C’est une immense région d’environ 210 km du nord au sud et d’est en ouest sans voies de communication. On s’y déplace à pieds, en moto, en voiture sur de mauvaises pistes, et en avion. 

La France est 13 fois plus grande, le Congo 52 fois plus grand et l’Essonne 25 fois plus petite

Le nombre d’école étant insuffisant, seulement 750 000 jeunes sont scolarisés sur 1 650 000 jeunes d’âge scolaire. Ce qui explique la grande vulnérabilité et le nombre des jeunes oisifs, la délinquance et autres problèmes qui en sont les conséquences.

 

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* Info du prochain mois : Les actions de réinsertion et Actions de la FUB aux côtés du CEFADES 
 
* En ce moment 
Deux nouvelles salles de classe sont financées. Leur construction va commencer. 
Nous espérons en construire rapidement deux de plus car le nombre d’élèves est limité à 50 par classes et ils sont nombreux à attendre, à la porte !
20 Bourses de 200$ sont déjà financées, il n’en reste que 10 à financer.
                                               
* Les ventes du mois : Achetez un Masque lavable en coton blanc avec ou sans barrette pour le contour du nez : 5€ l’un, 14€ les 3 ou 22€ les 5 envoi postal offert 
Pour le vin, livraison possible sur Montgeron (le local est fermé en août)
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* Informations - Questions : tél 07 81 29 95 73 - 
par courrier : 136 av de la République 91230 Montgeron 
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* Faire un don :      par chèque à FUB, 136 av de la République, 91230 Montgeron - France
 par virement à « Association France Université Butembo »
136 av de la République, 91230 Montgeron France
                                  IBAN : FR76 1027 8060 9800 0368 2824 189
                                  BIC : CMCIFR2A
 
Tout don vous donne droit à un reçu pour déduction fiscale de 66% dans les conditions prévues par la loi

 Vous avez offert une bourse : une fille pourra étudier un an sans trop de souci financier
Vous avez fait un don pour les salles de classe : un jeune aura une place dans une école et sera scolarisé.
 
Recevez nos plus vifs remerciements pour votre implication. Vous recevrez le reçu vers mars 2021



     Informations Juin 2020 


Jardins d’école 

Chers amis, adhérents, sympathisants,  
Bonjour à tous,

Ayant reçu des nouvelles récentes de l'évolution des jardins potagers dans les écoles de Butembo j'ai souhaité vous les communiquer. 

Petit retour en arrière

C'est en 2002 que nous avions répondu à un appel des responsables des enseignements des régions de Butembo, Beni, Lubero qui peinaient à payer leurs enseignants. Ils le faisaient la plupart du temps en nature : oeufs, volaille, lapin, porc, mouton... C'était habituel. Mais tous les directeurs des écoles n'avaient pas le financement pour commencer une culture, un élevage, acheter du matériel pour une formation de menuiserie, couture... Parmi les directeurs d'écoles et avec l'aval des autorités, 25 d'entre eux nous ont proposé un projet utile pour la formation des élèves, avec participation locale et complément financier de la FUB de environ 500$. A la suite de la première année, ce projet devait s'autofinancer.
Tous les directeurs et les enseignants, issus des milieux agricoles et en lien direct avec les villageois (parents des élèves) savaient  cultiver, élever le petit bétail. Mais ils ignoraient la gestion, la comptabilité, comment gérer la trésorerie... La FUB a financé cette formation de trois jours qui a eu lieu dans la ville de Butembo.

Sur les 25 projets proposés, la FUB en a sélectionné 18 qui ont bien démarré avec l'enthousiasme la bonne volonté, l'implication de tous les partenaires y compris les élèves, parents d'élèves, enseignants. Les résultats étaient très bons et prometteurs à la fin de la première année.
Mais malgré les gardiens sentinelles, peu de temps après, des bandes de pillards ont volé poules, lapins, chèvres, moutons, laissant les cages, les enclos vides... 
Ces bandes ont continué de piller systématiquement. Cependant plusieurs projets ont perduré jusqu'à ce jour : l'apiculture, la menuiserie, la culture d'amarantes (pour la consommation un peu comme les épinards).

En 2017, face à une réalité de plus en plus dure, à l'insécurité pour les familles d'aller exploiter leurs parcelles éloignées des villes et villages, à la malnutrition proche de la famine qui s'est installée,  la FUB a proposé d'installer des potagers directement sur les parcelles des écoles dont certaines sont assez vastes. Avec les objectifs pour les élèves d'apprendre à cultiver simplement avec les outils locaux, à utiliser le compost, à produire bio, à connaître des nouvelles plantes, améliorer et modifier leur alimentation. 

Cinq écoles ont été sélectionnées pour la fertilité du terrain, la motivation et l'implication des adultes. Les premières semences sélectionnées et offertes par des producteurs français, sont parvenues à Butembo début 2018. Le 7 juin 2018 nous recevions les premières photos des pépinières bien organisées, en très bel état. Fin septembre 2018 les premières récoltes de légumes ont eu lieu dans un grand enthousiasme. 

Je vous laisse découvrir le bilan actuel en juin 2020.

Lettre du directeur des enseignements diocésain responsable des écoles et du projet.

Le 2 juin 2020 à 13:24, 

Bonjour madame,
Voici le document demandé, nous présentons nos excuses pour ce retard dû au confinement, le rythme n'est plus le même.

Bref historique des jardins potagers dans les Ecoles Conventionnées Catholiques du Diocèse de Butembo-Beni.
Pour le moment, nous évoluons avec des nouvelles écoles, à savoir :
EP : école primaire - ES ou Institut : de la classe de 6 éme au diplôme d'état équivalent au Bac.
v  L’EP KANGOTE : culture des amarantes plus chou
v  L’institut VULEMA : culture de la carotte, chou et betterave 
v  L’Institut NDANDO en territoire de Lubero : culture de choux, chou-rave, concombre, carotte, amarante, betterave, courge, courgette, oignon, poireau, … 
v  L’EP NDANDO idem (comme pour l’Institut)
v  L’Institut LYAMBO  : chou, oignon plus carotte

Quelles sont les surfaces cultivées dans chaque école ?
Quant à la surface cultivée, nous utilisons des plates-bandes sur une surface d’au moins 500 m² avec le concours des élèves (écoliers), des enseignants et du comité des parents d’élèves. Les premières récoltes sont vendues d’abord aux enseignants, ensuite aux parents d’élèves et, enfin aux familles environnantes des écoles ciblées.  
A l’école primaire Ndando comme à l’école secondaire, l'institut Ndando,  ils se sont pleinement occupés des jardins potagers durant les périodes de semis de janvier à mars 2019, leur rentabilité a été plus élevée pour la culture de chou-fleur, courge, chou-rave, concombre, amarantes,... Ils ont une bonne concession capable d’accueillir plusieurs cultures à la fois. Les difficultés se posent au niveau de la non sécurisation de culture par des haies. A l’Institut Vulema où nous avons déjà la haie, nous avons pu sauver toutes les cultures pendant cette période covid-19 pendant que les élèves étaient en confinement. 
Avec  la carotte, la betterave, les élèves ont produit du jus dénommé OLIVIA pour l’autofinancement de leur atelier. 

Comment est faite la fertilisation du potager ?
La continuité des jardins est possible car les enfants ont appris une nouvelle méthode culturale : l’utilisation du fumier pour mieux produire, l’utilisation des feuilles comme fourrage des lapins ou des cobayes. Les enfants ont appris à élever les cobayes dans le cadre de leur autofinancement.  

Est ce que les jardins peuvent continuer ? 
Nous estimons que les jardins peuvent continuer. Nous avons produit la semence surtout pour les amarantes.  Il est  possible pour les amantes de produire deux fois pendant l’année scolaire 

Combien de temps par semaine les élèves s’y impliquent ? 
Deux fois par semaine pour le degré moyen et terminal. Ce sont eux, entre 8 et 12 ans,  qui sont plus concernés pour les jardins potagers. Dans une école primaire, tous les élèves de l’école sont impliqués sur le terrain. 

Est ce que des villageois se sont impliqués, ont ils bénéficié des récoltes ? 
Oui à travers le comité des parents et des familles sensibilisées pour la cause pendant les réunions des assemblées des parents.

Si vous avez vendu les légumes récoltés, de quelle façon l’argent a-t-il été employé ?
Une fois les légumes vendus, l’argent est utilisé pour l’achat d’autres semences et des outils champêtres pour préparer la seconde culture.

Est ce que les élèves ont appris d’une autre façon que ce que leurs parents auraient pu leur apprendre ? 
Oui pour la culture sur des plates-bandes ou des billons. 
Sur les terrains en pente, des surfaces planes sont délimitées par des troncs d'arbres tels que bananiers, la culture en "étagères" est ainsi introduite.

Fabriquez-vous le compost et l’utilisez vous ? 
Pas encore pour la fabrication du compost mais nous utilisons le fumier que les écoliers apportent eux-mêmes de la maison. Nous espérons le faire pour les élèves du secondaire pour la section nutrition ou agronomique. 

Cordiales salutations, 
Abbé Patrick 
Chef de la coordination des écoles des territoires de Beni et Lubero.




Informations Mai 2020

Chers Amis, amis d'amis, Adhérents, sympathisants,
Bonjour à tous,

J’imagine que vous avez hâte d’arriver à la fin du confinement. Et pourtant par prudence, il faudra continuer peut être longtemps à prendre des précautions. Gardez-vous en bonne santé.

Vous recevez ce mail car à l’occasion d’un achat ou d’un don, récemment ou dans les années passées, vous avez donné vos coordonnées afin d’être informé sur les actions de l’association, où que vous soyez,  en France et même à l’étranger.

Remerciements
Au nom de toutes les personnes que vous aidez par vos dons à garder espoir, à se former, à progresser vers un avenir meilleur et plus solidaire, je vous remercie.

Informations sur les actions que vous soutenez.
En janvier j’ai envoyé par e-mail les voeux de la FUB et ceux des autorités universitaires de Butembo. 
En février  et mars, des informations sur les jeunes filles étudiantes en médecine et en pharmacie que nous soutenons par des bourses. 
 Dans un prochain message, je vous informerai sur les étudiantes en agronomie et vétérinaire.
Ensuite sur les constructions de salles de classes ouvertes à 320 enfants des rues.
Enfin sur la réinsertion professionnelle des 13 jeunes par la menuiserie.

Les questions que vous vous posez sur les études à l’UCG

Les études durant "le confinement " à Butembo.
 Comme par le passé durant les périodes de guerre, il est très probable que les cours reprendront après l’épidémie, même pendant les vacances scolaires afin que l’année académique soit validée.

Qui avons-nous aidé en 2019 ?
Avec des bourses, 32 jeunes étudiantes, 320 jeunes des rues avec les nouvelles salles de classes, 13 jeunes garçons par la formation professionnelle. 

Pourquoi la FUB n’aide pas les garçons ?
Notre objectif est la parité, et pour le moment, toutes les disciplines, confondues les filles ne représentent que 35%.
Les filles ont peiné plus que les garçons depuis leur petite enfance aidant les mamans dans tous les travaux de la maison et des champs. Culturellement on envoie plus facilement les garçons à l’école. Si elles ont pu faire des études jusqu’à l’université, c’est qu’elles avaient une volonté peu commune, le goût des études, que leurs résultats scolaires étaient bons et donc que la famille se mobilisait pour payer les études qui coutent cher. C’est un investissement dont on espère à terme qu’il sera productif. On ne redouble pas ni au primaire ni au secondaire.
Les garçons sont moins sollicités pour les occupations ordinaires et ont donc plus de facilité pour trouver des petits emplois et financer les études.

Les boursières que nous aidons.
32 jeunes filles étudiantes de l’université de Butembo ont reçu une bourse, en 2019. Sans votre aide elles devaient abandonner les études. Elles sont pleines de gratitude pour vous, leurs bienfaiteurs.

Leur vie. Les jeunes filles étudiantes à Butembo que nous soutenons sont très courageuses, travailleuses, méritantes et pour pouvoir étudier, font d’énormes sacrifices. Elles vivent dans la misère dans un logement misérable souvent en torchis, toiture en tôle, sans mobilier, juste des nattes et un semblant de table, des tabourets sommaires. Le sol est parfois en terre, elles ne mangent que le soir après le retour des cours. 
Le matin elles se lèvent tôt afin de partir dès la levée du jour à 6h (on est sur l’équateur) pour aller à l’université à deux heures de marche (environ 8 ou 12 km). Elles sont à jeun. Les cours commencent à 8h ou 8h30.
 Le midi il n’y a pas de repas. 
Les cours se terminent à 16 h. Elles partent rapidement pour arriver dans leur habitat à 18 h juste à la tombée de la nuit. La ville de Butembo, longue de 8 km, est peu éclairée, et il n’y a aucune sécurité la nuit. En arrivant, elles peuvent prendre leur repas, haricots et manioc, très rarement oeufs, poisson, poule ou viande, et revoir leurs cours à la lumière de leur téléphone, dans la case où il y a souvent de nombreuses personnes (parents, frère, soeurs, malades ou personnes âgées..). 
 Le samedi il y a souvent des cours à l’université. Le dimanche elles vont aux offices, aident la famille pour le nettoyage, l’entretien de la case, chercher du bois, de l’eau dans des bidons qu’il faut porter sur son dos, accompagner la maman pour les travaux des champs et s’occuper des plus petits. Les vacances se passent avec les stages obligatoires et des travaux divers afin de financer les études.

Comment font elles pour étudier toute la journée sans manger? 
Pour nous ce n’est pas imaginable. Elles souffrent mais sont habituées depuis leur petite enfance. 

 Comment font-elles pour étudier sans électricité ? 
Des quartiers sont éclairés par un groupé électrogène chinois qui fonctionne quelques heures le soir ou par l’électricité de la ville mais il faut pouvoir payer l’abonnement. Soit elles relisent les cours avec la lumière de leur téléphone portable, y compris parfois à la bibliothèque universitaire.  Elles ont aussi des lampes à pétrole qui produisent de la fumée peu agréable, si elles ont l’argent pour acheter le pétrole. Mais depuis leur plus jeune âge elles sont habituées à retenir les leçons écrites au tableau. N’ayant pas eu livre, leur mémoire s’est développée et comme tous les élèves et étudiants, elles mémorisent les cours. 

 Quel est le niveau de la formation?
Globalement les responsables et enseignants chercheurs universitaires ont été formés et ont soutenu une thèse de doctorat dans des universités et laboratoires européens ou canadiens avec lesquels ils restent en lien. Dans la mesure des moyens qu’ils ont à leur disposition, ils font leur possible pour que leurs cours soient de niveau équivalents.  
Les étudiants en médecine et pharmacie font leurs stages dans les cliniques universitaires ou dans grands hôpitaux de référence, il y en a trois à Butembo, à Beni, à Kyondo, à Musienene.
Les étudiants en agronomie, et vétérinaire font les stages dans des fermes environnantes, dans les fermes agricoles et d’élevages du Cefades : le centre de recherche et de formation lié avec l’université.

 Durée des études.
Tout comme les études de médecine, celle de pharmacie durent 7 ans : trois années de licence et quatre années de doctorat y compris le stage la 4ème année.
En agronomie et vétérinaire, les études durent 5 ans pour devenir ingénieur : 3 ans en licence plus 2 ans. Ensuite ceux qui le souhaitent et le peuvent poursuivent par un doctorat qui dure plusieurs années. Il se prépare la plupart du temps en Europe. 

 Quel est l’avenir des étudiantes boursières?
A celles qui ont les meilleurs résultats, l’université propose un poste d’assistant, chef de travaux ou de chargé de cours.
Les filles docteur en médecine trouvent souvent une place dans un hôpital ou dans un des nombreux dispensaires de cette région du nord de la province du Nord-Kivu (qui regroupe les zones administratives de Beni et Lubero, 4,5 millions de personnes). Quelques-unes choisissent de continuer une spécialisation. Ce fut le cas de Justine qui est venue étudier l’échographie en Italie et en France.
 Dans les autres domaines, elles trouvent du travail dans des ONG, dans l’enseignement, ou des fermes environnantes. Certaines se lancent dans le commerce ou créent de petites entreprises. Peu quittent la région.

 Montant des frais universitaires.
 Les frais universitaires d’un montant de environ mille euros par étudiant, sont très élevés du fait de la faible implication de l’état pour les universités privées. Elles ont à leur charge les constructions, l’entretien des bâtiments et des voies d’accès, les équipements des salles de cours des laboratoires des bibliothèques et salles informatique.., les salaires des enseignants et du personnel, les taxes diverses. C’est pourquoi l’abonnement à internet, les cours polycopiés et autres services, sont payants.
Actuellement un groupe d’anciens étudiants de l’UCG financent la construction d’un très bel amphithéâtre de 400 places et de plusieurs petits auditoires.

Frais payables mensuellement.
Les frais universitaires sont payables mensuellement. Mais si un étudiant / étudiante, n’est pas à jour pour le paiement de ses frais académiques, il n’a pas accès aux cours d’où il est chassé dès qu’il se présente. D’où le stress continuel de pouvoir réunir l’agent et de pouvoir payer. Ce qui explique parfois le redoublement dans le cas où trop de cours ont été manqués.
Pour un étudiant qui fait ses études, c’est toute la famille frères et soeurs plus âgés, oncles et parents qui l’aident dans la mesure de leurs faibles moyens. 

 Comment sommes-nous informés ?
Les instances universitaires nous proposent une liste d’étudiantes sélectionnées sérieuses et dans le besoin. Ces étudiantes nous écrivent deux fois par an en octobre et mars pour nous donner les résultats de l’examen, remercier pour la bourse obtenue et en demander le renouvellement si elles continuent les études. Parois faute de moyens elles abandonnent. Leurs lettres personnelles, manuscrites très émouvantes et leurs photos sont exposées lors de l’assemblée générale annuelle de la FUB.

Information générale.
 Pour l'année académique 2017-2018, le montant des droits d'inscription : 15$ plus une confirmation de 50$.  Les frais académiques s'élèvent à 832$. Les frais de participation aux examens : 30$. Les droits d'auteur pour les différents cours (22 cours) soit une moyenne de 165$. Abonnement à la production des syllabus : 60$. Total annuel : 1122$

Vous voulez aider une boursière :
Tout don vous donne droit à un reçu pour déduction fiscale de 66%

Faites un don par chèque à :  FUB 136 Av. de la République, 91 230 Montgeron

Ou envoyer votre don par virement à      
 Association France Université Butembo
136 Av. de la République, 91230 Montgeron France
IBAN : FR76 1027 8060 9800 0368 2824 189
BIC : CMCIFR2A
Je vous remercie,   Mylène Fournier

fubfrance@gmail.com  informations : www.fubfrance.blogspot.fr   tél : 07 81 29 95 73




Avril 2020
Bonjour à tous, 

Comment vivez-vous le confinement? 
Très certainement vous avez de multiples occupations, pour les uns c’est le rangement des papiers et des armoires, le travail du jardin ou la petite rénovation dans la maison ou l’appartement pour changer la couleur des murs, la lecture, le tricot, la poésie, la peinture en pensant aux oiseaux et à la nature qui s’éveille et nous émerveille, l’occupation des enfants ou les relations avec les petits enfants, neveux et nièces, les voisins, les personnes âgées, sans oublier le "sport en chambre ", la prière… Enfin je vous imagine super actifs.

Encouragements de nos amis de Butembo
Nos amis de Butembo viennent de subir une épreuve terrible avec l’épidémie du virus Ebola. Plus de deux mille personnes sont décédées et ont laissé des centaines d'orphelins. Cette épidémie semble heureusement terminée à part deux cas récents à 50 km au nord de Butembo, dans la ville de Beni. 
Ils imaginent très facilement ce que nous vivons actuellement en Europe et s’inquiètent pour nous. Quelle belle solidarité de coeur !

Anticipation de la nouvelle épidémie à Butembo
Il n’est pas  impossible que le covid-19 atteigne l'Afrique. On n’ose pas penser à ce qu’il adviendra des populations avec cette nouvelle épidémie. Choisir entre s’alimenter via les cultures des champs et les marchés dans une grande promiscuité ou se soumettre au confinement et risquer  la famine. Une congolaise de la région de Butembo me faisait part récemment d’une autre difficulté : les réserves d’eau dans les familles sont réduites et on l’économise puisqu’il faut chaque jour aller la chercher à la fontaine ou à la rivière et transporter les bidons sur le dos, tout comme le bois pour cuire les aliments. Sans compter qu’équiper 4,5 millions de personnes avec des masques semble impossible. Peu d'hôpitaux ont les équipements adaptés. 

Nos boursières en médecine contre le Covid-19.
Début mars je vous envoyais la liste des 11 jeunes filles étudiantes en médecine, que nous soutenons par des bourses. Avec l’arrivée de cette nouvelle épidémie, nous pouvons les imaginer ainsi que les autres étudiants et étudiantes en médecine proposant leur aide dans les centres de santé et les hôpitaux de la région de Butembo. Parmi les filles que nous avons aidées depuis 1999, beaucoup ont terminé leurs études et sont maintenant médecin. 
Quelle fierté et quelle récompense pour nous de les voir s’investir pour sauver des vies. Je pense à Justine, à Desanges et à beaucoup d’autres. 
Anticipant l'arrivée de l'épidémie, l’université et les écoles sont déjà fermées tout comme les églises. Et les radios locales ne cessent de diffuser les conseils des gestes barrière pour préparer la population anticipant l’arrivée de l’épidémie.

Informations sur nos boursières en pharmacie.
Fin janvier, vous avez reçu les voeux de la FUB, en mars, des informations sur nos boursières en médecine. Ce mois-ci je vous envoie la liste de nos boursières en pharmacie, qui ont toutes réussi aux examens de l’année précédente. Tout comme les études de médecine, celle de pharmacie durent 7 ans : trois années de licence et quatre années de doctorat y compris le stage la 4ème année.

Vous pouvez choisir d’aider celle que vous voulez. Toutes sont dans de grandes difficultés familiales et financières, misérablement logées, souvent à plus de 10 km de l’université. Mais très courageuses et volontaires elles parviennent à progresser jusqu’à la fin de leurs études.
Lorsqu’elles ne sont pas à jour pour payer leurs frais académiques mensuels elles sont exclues des cours.

Comme par le passé durant les périodes de guerre, il est très probable que les cours reprendront après l’épidémie, même pendant les vacances scolaires afin que l’année académique soit validée.

Extraits des lettres des boursières en études de pharmacie, année académique 2019-2020.
Le nom a été modifié.

Constance.., 23 ans, d’une famille de 6 enfants. « Votre contribution m'a beaucoup aidée. Sans votre aide financière, il me serait difficile d’atteindre ce résultat. Merci d’avoir investi dans mon avenir, je ferai en sorte de faire de mon mieux pour atteindre mes objectifs académiques et professionnels »
En 2019-2020 elle est en quatrième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Leonore…, 24 ans, d’une famille de dix enfants dont deux déjà décédés. 
« C’est vraiment un grand honneur pour moi d’être choisie comme bénéficiaire de cette aide financière, car j’ai de gros soucis pour payer mes frais universitaires, mais je compte tout mettre en oeuvre pour réussir"
En 2019-2020 elle est en cinquième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Isabelle…, 25 ans, d’une famille de 9 enfants 
"Par l’attribution de la bourse, vos avez allégé mon fardeau financier, ce qui me permet de me consacrer davantage aux études. J’espère qu’un jour je serai en mesure d’aider les étudiants à atteindre leurs objectifs tout comme vous l’avez fait pour moi"
En 2019-2020 elle est en cinquième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Irene…, 24 ans, d’une famille de 11 enfants
« J’ai bien reçu le montant que vous m’avez envoyé et je dis sincèrement merci, car je me trouvais en difficulté pour payer mes frais académiques. Que Dieu vous bénisse et vous donne longue vie »
En 2019-2020 elle est en sixième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Eliane…, 24 ans, elle est la cinquième enfant d'une famille de douze enfants
«  Bénéficier des bourses de FUB FRANCE est une faveur qui m’a permis d’assister régulièrement aux cours sans en être chassés, par l’acquittement régulier de mes dettes et de participer sans problème aux examens. Je serai ingrate de ne pas vous présenter mes remerciements »
En 2019-2020 elle est en sixième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Jeanne, 21ans, cadette d’une famille de 11 enfants. En 2019-2020 elle est en troisième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Andrée, 24 ans, elle est la plus jeune des cinq filles. 
 «  Mon parcours estudiantin a eu d’énormes difficultés, surtout au niveau financier. La famille étant dépourvue de travaux générateurs de revenus pouvant me permettre de bien évoluer, je me suis sentie bloquée. N’eut été votre bourse les deux années passées, je n’aurai pas pu finir le cycle. Encore une fois je tends la main vers votre générosité"
En 2019-2020 elle est en sixième année d'études. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.


Information générale.
 Pour l'année académique 2017-2018, le montant des droits d'inscription : 15$ plus une confirmation de 50$.  Les frais académiques s'élèvent à 832$. Les frais de participation aux examens : 30$. Les droits d'auteur pour les différents cours (22 cours) soit une moyenne de 165$. Abonnement à la production des syllabus : 60$. Total annuel : 1122$

Vous voulez aider une boursière:
Tout don vous donne droit à un reçu pour déduction fiscale de 66%

Faites un don  par chèque à  : FUB 136 Ave de la République, 91 230 Montgeron

Ou envoyer votre don par virement à 

Association France Université Butembo
136 Ave de la République, 91230 Montgeron France
IBAN : FR76 1027 8060 9800 0368 2824 189
BIC : CMCIFR2A



Mars 2020

Je fais suite au message de voeux que vous avez reçu fin janvier.

En ces mois de mars, avril et mai, vous recevrez  des informations sur nos boursières étudiantes en médecine, pharmacie, agronomie, vétérinaire, ainsi que des informations sur les autres projets.  

Le jeunes filles étudiantes à Butembo que nous soutenons sont travailleuses, méritantes et pour pouvoir étudier, font d’énormes sacrifices. Elles vivent dans la misère dans un logement misérable souvent en torchis, ne mangent que le soir après le retour des cours, haricots et manioc, sans jamais de viande. 

De plus les frais universitaires de environ mille euros, sont très élevés, puisque il semble que l’état congolais ne participe pas. Les constructions des salles de cours, laboratoires, bibliothèque, centre informatique, l’entretien, les équipements et le salaire des enseignants sont à la charge des parents.
Si un étudiant / étudiante, n’est pas à jour mensuellement sur le paiement des frais académiques, il n’a pas accès aux cours d’où le stress continuel de pouvoir payer. Ce qui explique parfois le redoublement dans le cas où trop de cours ont été manqués.

Les étudiantes nous écrivent deux fois par an en octobre et mars pour nous donner les résultats de l’examen, remercier pour la bourse obtenue et en demander le renouvellement. Leurs lettres manuscrites très émouvantes et leurs photos sont exposées lors de l’Assemblée générale de la FUB.

Vous pouvez choisir la jeune fille que vous voulez aider.

I - Extraits des lettres des boursières en études de médecine, année académique 2019-2020.

Jeanette 22 ans est la troisième enfant d’une famille de six enfants, la seule à pouvoir s’instruire.
« Malgré quelques difficultés rencontrées au cours de l’année académique, j’ai obtenu l’examen. J’ai l’insigne honneur de venir vous présenter mes sincères remerciements pour la bourse obtenue. »
En 2019-2020 elle est en Troisième année de licence. Nous lui attribuerons une bourse de 150 à 200 euros.

Monica, 27 ans, orpheline de père, habite à 10 km de l’université ou elle se rend à pieds. Elle a réussi son examen de Première année de doctorat en juillet 2019 à la suite du stage.
« Avec une grande joie et une grandiose reconnaissance, je tiens à vous remercier de cet acte merveilleux de la bourse d’études que vous m’aviez offerte »
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros.

Yollande, 24 ans, habite à 7 km de l’université, où elle se rend à pieds. Elle a réussi son examen de Première année de doctorat en juillet 2019.
« Je vous remercie sincèrement. Vous m’avez allégé le fardeau financier, ce qui m’a permis de mettre davantage sur l’aspect le plus important, les études.»
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros

Florence, 26 ans, habite à dix km de l’université, d’une famille de huit enfants.
Elle a réussi à son examen de Première année de doctorat en juillet 2019
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros.

Maria, 29 ans, orpheline de mère.
Elle a réussi son examen de Premier doctorat en juillet 2019
« J’ai la joie de vous annoncer que je passe au niveau supérieur de mon parcours universitaire, c’est à dire en premier doctorat de médecine. »
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros.

Eglantine, 24 ans, avait 4 ans quand son papa est décédé.
Elle a réussi son examen de Premier doctorat en juillet 2019
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros

Amélie, a souvent manqué les cours par l’impossibilité de payer les mensualités au service financier.
Elle a réussi son examen de Premier doctorat en juillet 2019
« La situation de crise financière que ma famille traverse fait que je rate souvent des interrogations aux examens, à cause de l’insolvabilité. C’est donc avec un coeur en détresse que je viens vers vous pour solliciter une aide financière pouvant soutenir la seconde phase de ma formation en médecine »
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros.

Juliette, 24 ans, d’une famille de cinq enfants. 
Elle a réussi son examen de Première année de doctorat en juillet  2019 à la suite du stage.
« Je resterai toujours reconnaissante de cet amour que vous ne cessez de me montrer »
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros.

Caroline, 25 ans, La famille compte trois filles et un garçon, orphelins de père.
Elle a réussi son examen de Première année de doctorat en juillet 2019 à la suite du stage.
« Quand on étudie en sachant qu’on va pouvoir finir l’année, sans difficultés, cela fait vraiment du bien »
En 2019-2020 elle est en Seconde année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros.

Alma, 24 ans , ainée d’une famille de 7 enfants.
Tous les jours après les cours elle" fait la marchande ambulante pour vendre des arachides et autre »
Elle a réussi son examen de Seconde année de doctorat en juillet 2019
« Je vous remercie du fond du coeur ainsi que toutes les personnes qui ont contribué au soutien que vous m’avez fait, ce geste de générosité est extrêmement, significatif à mes yeux »
« L’instabilité financière et les conditions familiales constituent une entrave à ma volonté d’obtenir mes diplômes, cette bourse m’est indispensable pour continuer »
En 2019-2020 elle est en Troisième  année de doctorat. Nous lui attribuerons une bourse de 200 à 250 euros

Aude, 27 ans, famille de 9 enfants, dont un garçon et 8 filles.
Elle a réussi le Second doctorat  en 2016 - 2017, le Troisième doctorat en 2017- 2018, le Quatrième doctorat en 2018 - 2019.
En 2019-2020 elle est en stage de fin d’études.      

Denise, 28 ans a terminé ses études obtenant son diplôme de Docteur en médecine en juillet 2019 avec 12 de moyenne générale.
« Grace à votre généreuse contribution j’ai eu la chance de pouvoir continuer mes études de médecine. Recevez mes sincères et chaleureux remerciements et et l’expression de mes sentiments les meilleurs ».

Information générale.
 Pour l'année académique 2017-2018, le montant des droits d'inscription : 15$ plus une confirmation de 50$.  Les frais académiques s'élèvent à 832$. Les frais de participation aux examens : 30$. Les droits d'auteur pour les différents cours (22 cours) soit une moyenne de 165$. Abonnement à la production des syllabus : 60$. Total annuel : 1122$

Vous voulez aider une boursière:
Tout don vous donne droit à un reçu pour déduction fiscale de 66%

Faites un don  par chèque à  : FUB 136 Av de la République, 91 230 Montgeron
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Janvier 2020

Voeux


Au nom de toutes les personnes que vous aidez par vos dons à garder espoir et à progresser vers un avenir meilleur et plus solidaire, je vous adresse mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Ces personnes aidées sont les 32 jeunes filles étudiantes de l’université de Butembo qui ont reçu une bourse, en 2019, sans votre aide elles devaient abandonner les études. Elles sont pleines de gratitude pour vous, leurs bienfaiteurs.

 Ce sont aussi les 320 jeunes élèves qui ont eu la grande joie de pouvoir aller à l’école pour la première fois de leur vie, grâce à la construction de trois nouvelles salles de classes en 2019.

 Ce sont aussi les 13 jeunes garçons pré-délinquants, réinsérés grâce à la formation professionnelle dans l’atelier de menuiserie équipé par la FUB.

 Je vous remercie de tout coeur.

Mylène Fournier
Présidente de l’association France Université Butembo


 Vous recevez ce mail car à l’occasion d’un achat ou d’un don, récemment ou dans les années passées, vous avez donné vos coordonnées afin d’être informé sur les actions de l’association, que vous soyez chez vous ou partout en France et même à l’étranger.

Je vous transmets aussi les vœux à la FUB du Grand chancelier de l’université pluridisciplinaire de Butembo, Mgr Sikuli Melchisédech, évêque de Butembo.

« J’ai le bonheur d'adresser, à tous les amis de la FUB, mes voeux d'abondantes bénédictions divines selon les désirs, le travail et les projets de chacun et de chaque famille. 

Vous recevez les informations pas toujours bonnes sur la situation sécuritaire et sanitaire du Nord-Kivu et particulièrement de la zone pastorale nord et centre du Diocèse. Nous vivons certainement un des moments les plus difficiles de l'histoire de notre Eglise-Famille. Mais nombreux sont les signes  de la présence réconfortante de Dieu-Emmanuel : les expressions multiformes de la compassion du Saint Père, des Cardinaux qui sont venus nous visiter, des communautés ecclésiales  du monde à travers leurs Pasteurs, les fidèles qui portent le Diocèse dans leur prière quotidienne, les Humanitaires, l'approfondissement de foi constaté chez nos codiocésains, le don des vocations sacerdotales et religieuses,....autant de signes qui nous donnent la certitude que nous ne sommes pas seuls et nous autorisent à demeurer fermes dans l'espérance chrétienne militante.

L'Université marche tant bien que mal dans les vicissitudes du moment, les écoles fonctionnent assez normalement dans les contrées ou les populations n'ont été forcées d'abandonner leur terroir pour vivre en déplacés internes dans leur propre pays. 

Nous comptons toujours sur votre soutien spirituel et sur votre amitié qui donnent le courage d'affronter l'avenir avec confiance et espérance. 

Heureuse Année 2020 »
Mgr Melchisédech 







Noël 2019 

Bonjour à tous,

En cette veille de Noël et de joies pour nous, donnons de la joie à ceux qui vivent une grande épreuve. Vous ne le savez peut être pas car les médias ne sont pas sur le terrain, à Butembo. L’épidémie du virus Ebola continue de faire des victimes (plus de 2000 à ce jour) et des orphelins (plus de mille), parmi cette population de 4,5 millions de personnes. Chacun essaie de survivre au jour le jour.

Témoignage de l’abbé T. qui était en octobre à Butembo : 
"L'insécurité, l'Ebola, les massacres à Beni et ailleurs..., tout le décor est planté pour vivre "la peur au ventre", comme on dit chez nous. C'est au-delà de la résilience que vit la population. 

Nous avons la possibilité d’apporter de l’espoir à ces populations. Construisons-leur des salles de classes pour leurs enfants qui vivent dans les rues faute d’avoir une place dans une école. Leur nombre est insuffisant et les effectifs sont de 60 à 134 enlèves par classe. 

Si nous osons comparer, nous enfants sont choyés, nous ne vivons pas dans une extrême misère et notre insécurité n’est pas comparable à celle que vivent les populations de la région de Butembo.

Si vous le souhaitez vous pouvez faire un don à l’association France Université Butembo 136 Av de la République, 91 230 Montgeron.
* La totalité de votre don sera utilisé pour la construction de salles de classes (l’association fonctionne uniquement avec des bénévoles, et ne fait pas de pub).
* Votre don bénéficiera d’un reçu pour déduction fiscale de 66% (dans les conditions prévues pas la loi). Ainsi un don de 100 € vous coutera seulement 34 € et un don de 1000 $ vous coutera 340 €.
* Une salle de classe en dur coute 8000 €


Je vous souhaite un joyeux Noel dans la paix, et la joie.

Mylène Fournier.



Novembre 2019


Compte rendu de l’Assemblée Générale 2019


FRANCE UNIVERSITE BUTEMBO 
Soutient la Culture en Pays Francophones démunis 
Association loi 1901 créée en avril 1991 à Montgeron Essonne 
e-mail site  www.fubfrance.blogspot.com
tél : 01 69 42 28 81 – 07 81 29 95 73 
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Procès-verbal de l'Assemblée générale du 5 octobre 2019 
Nombre d'adhérents 95 - nombre de présents 18 - représentés 54 - Total 72 
Informations, et nouvelles de Butembo sur l’insécurité, les bandes armées qui pénètrent dans les maisons et se font remettre des fonds sous la menace d’arme blanche ou à feu. L’épidémie de Ebola qui continue de faire des victimes. 
Malgré ce climat tendu, les écoles et l’université fonctionnent, trois artères principales de la ville de Butembo sont goudronnées, l’électrification arrive peu à peu, ainsi que l’eau par quartiers. 
Accueil par Mme Fournier, présidente
I – Rapport d’activités de la F.U.B. entre le 10 octobre 2018 et le 5 octobre 2019 
A - Fonctionnement et activités 
L’accueil fonctionne au local de Montgeron 25 bis résidence Vandeville, les mardis et jeudis de 14h30 à 17h, gracieusement mis à notre disposition par la Ville de Montgeron.
L’équipe de Cuxac d’Aude se retrouve régulièrement pour organiser les activités, brocantes et expositions afin de faire connaître la FUB, d’attirer de nouveaux adhérents, de financer les projets. 
Recherche de financement et sensibilisation à la solidarité : activités intenses tout au long de l’année.
- Réalisation de plusieurs expositions, brocantes, projection de film à Yerres et Boussy. 
- Rencontre des amis de l’AAD qui nous aident financièrement. - Parution d’un encart publicitaire sur « le Palmarès » revue annuelle de l’Institut des Francs-Bourgeois, pour appel à dons. 
Remarque. Les retombées financières sont très modestes. Peu de personnes s’ intéressent à la grande misère et au développement en Afrique. 
B - Les projets réalisés 
Projet 1 - Trois nouvelles classes pour des élèves de CP (première année du primaire) ont été financées et construites aux écoles Musimba et Vulenza pour 18300€
D’une capacité de 45 places chacune, elles ont accueilli respectivement 76, 134 et 128 jeunes élèves ! 
La demande est forte, le nombre de locaux est insuffisant. 
Depuis 2010, la FUB a financé la construction de 29 salles de classes où 1400 élèves ont été accueillis (moyenne 48 élèves/classe)
Notes - Le CP est la première année d’école primaire où on apprend à lire, écrire, compter et s’exprimer. 
- Les constructions de classes nécessitent de la main d’oeuvre qualifiée, créent des emplois et bénéficient aussi à la population. 
Projet 2 – Réinsertion de jeunes par la formation en menuiserie pour 517$.
Une douzaine de jeunes non scolarisables trouvent ensuite du travail sur place après cette formation où ils construisent les pupitres pour les écoliers admis dans les nouvelles écoles. 
Projet 3 – Jardins d’écoliers « Apprendre Cultiver se Nourrir »
Ce projet pérenne se continue dans 5 écoles, les jeunes élèves apprennent les cultures potagères et les grands élèves en option Bio-chimie, apprennent la transformation des produits. Ils produisent le jus de mangues. 
Suite à l’impossibilité de produire des semences localement, les écoles nous demandent de leur en faire parvenir. 
www.fubfrance.blogspot.fr onglet « projets » 
Projet 4 : 32 bourses attribuées pour 6500$ 
Nous avons aidé 32 jeunes étudiantes en premier et second cycle universitaire.
Les frais universitaires sont de l’ordre de mille euros.
Les étudiants diplômés trouvent  un emploi même s’il ne correspond pas tout à fait à leurs études. Les études sont facteur de progrès et font évoluer les mentalités. 
Communication avec les adhérents. 
Elle est difficile. Des adhérents ne récupèrent pas les messages qui tombent dans les boites « span » ou « indésirable» ou n’ouvrent pas les pièces jointes...
D’où la nécessité d’utiliser encore le courrier postal. 
- Le local où nous travaillons à Montgeron à l’écart et difficile à trouver n’attire pas les visiteurs et donateurs. 
Communication avec nos partenaires africains. 
Elle est excellente en ce qui concerne les écoles, plus difficile en ce qui concerne les boursières.
Le rapport d’activités est voté à l’unanimité. 

II Rapport Financier pour l’année civile 2018 présenté par Mylène Fournier 
Total dépenses : 19 081, 01€ dont 18 000 € pour les projets – Total des recettes 27 368, 20 €
Les recettes proviennent de dons habituels, des dons exceptionnels, du produit des brocantes, de la vente du vin. Le détail des comptes est consultable sur demande ou au local de l’association.
Avoir au 31/9/19 : 3 547, 24 € Le rapport financier est approuvé à l’unanimité 
Le montant de l’adhésion de base reste 25€. 
L’association est habilitée à recevoir dons et legs et à délivrer des reçus pour déduction fiscale de 66% 
III Élection au conseil d’administration 
M. Fontaine arrive en fin de mandat et ne se représente pas. Mme Bonneau a quitté le Conseil en début d’année pour raison familiale.
Mmes Fournier et Duclos arrivent en fin de mandat et sollicitent leur renouvellement. Aucune autre candidature.
Elles sont réélues à l’unanimité. 
Composition du nouveau conseil : Mmes Duclos, Fournier, Vexenat, et Mrs Barreau, Fournier, Gau, Lavagne. 
IV Projets 
- Attirer de nouveaux adhérents et trois nouveaux conseillers.
- Rechercher d’urgence deux personnes pour l’accueil des mardis après-midi.
- Rechercher des personnes pour aides diverses : brocantes, exposition, communication, ventes d’objets anciens ou collection, relation avec les autorités, montage pour projection, organisation de rencontres en vue de la sensibilisation, suivre les projets.
- Rechercher des financements.
- Construire plusieurs salles de classes.
- Sensibiliser à la solidarité en France par des expositions et des rencontres. 
Faites connaître la FUB à vos proches et à vos amis 
Visitez le site. www.fubfrance.blogspot.fr 
Informez-vous fubfrance@gmail.com 
tél : 07 81 29 95 73 à Montgeron - tél : 06 84 24 62 48 à Cuxacd’Aude 
Si vous changez d’adresse postale ou votre e-mail, pensez à nous en informer 
ACHETEZ OFFREZ 
Encyclopédie illustrée des pays du monde : il reste 12 exemplaires à 24 € - Une nouvelle impression du même type n’est pas prévue.
La vente de cet ouvrage a permis de financer 3 salles de classes à l’Institut Vulema dénommé Institut  « Aude et Olivia de Prelle »   












Voir les informations sur http://dessinemoitonpays.com/le-projet/ 
En vente au local de la FUB et à Cuxac 
Cade antimite en sachet ou Cade antimite en poudre ou Cade antimites galet 3€ ou 5€ les deux
Médaillon porte-bonheur 2,50€
Thym sauvage effeuillé flacon - Romarin sauvage rameaux, bocal - Feuilles de laurier sauce - Oranger feuilles pour tisane bocal - Mélisse  tiges séchée - Menthe sauvage tiges séchées - Millepertuis fleurs séchées : le flacon ou le sachet 2€
Thé noir de Goma sachet de 50 g : 2,50€
Mitaines, écharpes de soie, bonnets de laine, porte clefs…
Vin rouge cuvée 2015, Vin rosé cuvée 2018 Vin blanc cuvée 2017 : 5,20 la bouteille, 31 € le carton de 6 





   

Les Projets -  Une salle de classe de 45 à 85 élèves coûte 8100 € 
  • -  Une bourse d’étudiante coûte 200 à 250 €
  • -  15 pupitres pour 45 élèves coûtent 500 €
  • -  Jardins potagers, achat d’outils pour une école 300 € 
  • Faites un don et recevez un reçu pour une déduction d’impôt de 66 %
    Chèque à l’ordre de :
    FUB, 136 ave de la République, 91 230 Montgeron France

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